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jeudi 16 janvier 2014

Détail



Lorsque je suis capable de voir
au coeur de l'instant présent
l'infime, le minuscule,
que certains appellent "détail",
je deviens un Gulliver de la conscience,
capable d'adapter la taille de son attention
à la dimension de la merveille qu'il découvre...

En cet univers-là,
pas de "petite" chose :
tout est vu dans sa grandeur,
dans son infinie beauté,
das le cadeau immense
qui nous est offert par la Vie,
se manifestant en tant que ceci...

Savoir goûter chaque détail
comme s'il était
la chose la plus importante
qu'il nous ait jamais été donné de vivre,
est le Sésame
nous permettant de vivre
instant après instant
dans la caverne d'Ali Baba
des richesses du quotidien :
là, plus d'ennui, de routine, de "déjà-vu",
mais émerveillement renouvelé
devant tout ce qui nous est offert...

Je vous souhaite
une délicieuse journée
au sein du Miracle permanent
qu'est la Vie...

Le Dieu Autre



Lassé de souffrir dans un monde
dont il ne comprend pas le fonctionnement
et qu'il désespère d'arriver à contrôler,
l'Enfant-Moi part un beau jour
à la recherche son Parent Divin :
de tout son petit cœur,
il aspire à retrouver la Paix infinie
que peuvent lui offrir les bras aimants du Père.

Certains Enfant-Moi se mettent en quête
de celui qu'ils appellent "Dieu"
au détour d'une église, d'un temple ou d'une mosquée...
D'autres tentent de le découvrir à travers sa Création,
le cherchant dans la nature,
essayant d'entendre sa voix
au cœur des arbres, des animaux ou des pierres...
D'autres encore cherchent à le rencontrer en eux :
ils pratiquent alors la méditation,
l'art du retournement de la vision intérieure,
vont écouter les témoignages des "éveillés"
qui ont arrêté leur quête en réalisant
qu'ils sont cela même qu'ils recherchent...

Pour bon nombre de ces questeurs,
un des obstacles majeurs
sur le chemin de leur rencontre avec Dieu
demeure encore et toujours les relations humaines :
cette terre-là leur semble être souvent
un "no-God's land"
tant ce qu'ils y vivent
est éloigné de ce à quoi ils aspirent,
en termes de joie et d'harmonie.

Comme eux,
en tant qu'Enfant-Moi,
je t'ai cherché, toi, le Dieu de mes rêves,
la solution à tous mes problèmes :
je t'ai cherché dans les religions,
je t'ai cherché dans les traditions originelles,
je t'ai cherché en moi,
là où il paraît que tu te caches, depuis toujours...
J'ai parcouru des milliers de kilomètres,
lu des milliers de livres,
cartes fragiles de la route qui conduit à toi,
dépensé des sommes folles,
pour des stages censés m'offrir des raccourcis vers toi,
cheminé dans plusieurs voies spirituelles,
dont chacune semblait être la meilleure,
suivi plusieurs guides
pour éviter de trop me perdre en route...

Un jour de 2009,
sans prévenir,
le Père m'a absorbé en lui,
comme on reprend son bien,
avec la simplicité d'une évidence absolue...
En Son sein,
l'Enfant-Moi à enfin trouvé
l'espace accueillant où déposer
toutes ses attentes et goûter la paix.
En Son cœur,
il a goûté l'Amour inconditionnel,
baume apaisant son cœur blessé.
En Sa conscience,
il a réalisé la limite de la sienne
et a déposé les armes,
renonçant à chercher une seconde de plus
à comprendre ce dont il n'était pas capable.
En un instant de plénitude absolue,
tout a été accompli.

Depuis, cet Enfant-Moi
explore avec délice
un nouveau terrain de rencontre avec Dieu :
celui de la relation d'humain à humain.
Là, il s'émerveille de la masquarade
en laquelle Dieu joue à être deux,
à se goûter en tant que l'apparent autre.
Il explore l’incroyable richesse
de cette différence en laquelle autrefois,
il ne voyait qu’opposition,
par laquelle il ne vivait souvent que frustration…
Désormais,
explorateur ravi de l’Unité incarnée,
il part, jour après jour,
avec une joie emplie de curiosité,
à la découverte du Dieu Autre…

mardi 14 janvier 2014

La compassion frictionnante



Ces jours, je consacre pas mal de temps
à la gestion du groupe
"Les ami(e)s de la Communification"
et je suis touchée de voir
combien les aspirations les plus nobles
rencontrent vite la limite
de nos différences de vision,
de langage, de choix d'actions...

Je souris en voyant cela :
c'est sûr, parler de l'Unification est une chose,
mais se frictionner pour la vivre en est une autre...
C'est mon choix pourtant :
je mesure chaque jour
le temps et l'énergie que cela requiert,
les difficultés qui surgissent de toute part...
Je vois apparaître les parts de l'Enfant-Moi
disant avec force leur inconfort
et leur souhait d'aller se reposer
en des espaces où se vivent moins de remise en question...

Je les écoute avec bienveillance,
les accueille avec tendresse,
les réconforte, puis leur fais savoir
que je vais cependant demeurer là,
en cette terre des relations humaines,
car c'est là que se construit peu à peu,
par les heurts répétés des carapaces de nos Enfants-Moi,
la confiance en notre capacité à Communifier,
quelles que soient nos différences,
au-delà des apparences...

David Ciussi, mon guide bien-aimé,
dit que "le Paradis est en chantier" :
mon expérience est que,
lorsqu'on choisit d'en être l'ouvrier,
les mains dans la gadoue émotionnelle,
les pieds pris dans un ciment de croyances,
la tête perdue dans un nuage d'interprétations,
on doute parfois que cet "enfer" apparent
puisse être le prémisse d'un paradis...

La tentation est grande, alors,
de se réfugier dans les "paradis artificiels"
de certains groupes spirituels
dans lesquels la parole de l'enseignant
n'est pas remise en question
et où le consensus est de mise,
sous peine d'exclusion...

Je vois que ce n’est pas en cette terre-là
que j’ai joie à planter mes racines…
J’aime vivre ce qu’Yvan Amar nommait
« la compassion frictionnante » dont il disait :
« Nous sommes appelés
à passer du lien fictif au lien frictif »
J’aime le feu d’amour
qui nait de cette friction-là,
et aussi challengeante qu’elle soit,
je ne veux nul autre foyer
au centre des groupes que j’anime,
ici ou là…

lundi 13 janvier 2014

Un nouveau jour



Je me lève,
passe à la salle de bains,
m'habille, puis descends au salon :
là, je m'assieds face au paysage
et je contemple émerveillée
le tableau inédit
que m'offre la nature aujourd'hui.

Un nouveau jour s'ouvre à moi :
je goûte la saveur unique
de son apparition,
je prends le temps
de me mettre à l'écoute
de son écho en moi,
je prends soin de ne pas entrer dans le "faire"
avant d'avoir suffisamment laissé mon être
s'imprégner de la couleur particulière
de ce matin nouveau-né...

En ce moment hors du temps,
je savoure mon existence,
la pure sensation d'être,
j'en redécouvre la quiétude,
la plénitude, l'ouverture,
en laquelle tout apparaît.
Je m'installe dans la présence,
comme dans un fauteuil confortable,
je souris à l'évidence
de la complétude que je suis...

Là, s'ouvrent alors tous les possibles,
naissent toutes les décisions,
jaillissent toutes les actions...
De cet espace en lequel rien ne manque,
naît le premier élan de la journée,
apparaît la première action
lui permettant de s'épanouir :
je l'accomplis,
joyeuse de participer ainsi
au mouvement de la Vie
pour cette jour-née,
bénie par le silence de cet instant
que je m'offre chaque matin,
soutenue par la tendresse du Vivant
que je sens me traverser...

Je m'avance en souriant
vers l'espace du prochain "maintenant"
je suis la Vie,
se goûtant, d'instant en instant...

Allègement


 
Atteindre la sérénité est un chemin de simplification
de la complexité intérieure
dans laquelle l'Enfant-Moi
se perd et se complaît à la fois...

Il va, de stages en Satsang,
de retraites en ashrams,
suppliant les instructeurs spirituels
qu'il rencontre, ici ou là,
de lui donner les clefs de la libération,
de lui permettre d'accéder
à l'apaisement du mental,
des émotions et des sens,
sans se rendre compte
qu'il arrive face à eux,
chargé des bagages de son savoir,
alourdi du poids de ses certitudes,
écrasé par la masse de ses croyances...

Souvent,
les "instructions libératrices"
qui lui sont offertes par les Vivants
qui croisent sa route
lui servent à remplir une nouvelle valise
qui vient s'ajouter au poids des autres,
sans même qu'il en ait conscience.
Ainsi, mois après mois,
année après année,
il devient un "poids lourd" de la spiritualité,
ralenti à chaque pas
par tout ce qu'il croit savoir,
sans voir que c'est le principal obstacle
à la sérénité qu'il espère tant goûter...

Un beau jour,
la Vie lui fait la grâce
d'un ultime croche-pied
qui, le mettant à terre,
fait choir la totalité
de son imposant bagage :
se relevant, un peu titubant,
il se découvre soudain une légèreté
qu'il avait oublié depuis bien des années...
Devant lui, le chemin s'ouvre,
l'invitant à oser s'y avancer,
dans son innocence retrouvée.

Le voilà arrivé
au terme de sa quête,
découvrant pas après pas
que seule la nudité de l'être
permet le dévoilement de la complétude.
En cet allègement de tout savoir,
il se découvre être
la réponse vivante
à toutes ses questions passées...

Au rythme de son cœur,
Il danse alors, célébrant l'instant,
Enfant-Dieu se reconnaissant enfin :
humains, animaux, végétaux, minéraux,
tous les règnes célèbrent alors celui
qui a eu le courage d'oser cheminer
avec la simplicité pour seul habit...

Accueillir la tristesse de l'Enfant-Moi



Lorsque l'Enfant-Moi est triste dans son coeur,
quelle que soit la cause de sa tristesse,
il n'a pas envie d'entendre que
"ça va aller", "il faut que tu aies confiance",
"c'est un mauvais moment à passer",
"je suis sûre que tu en verras le sens ensuite"...

Non... il n'a pas envie d'entendre ça...
Il aimerait juste que nous lui offrions
l'espace doux, tendre, bienveillant
de nos bras intérieurs, de notre coeur ouvert,
pour pouvoir accueillir sa peine,
mesurer combien il a "bobo"...

Là, il pourra se déposer,
se détendre, se sentir compris, rejoint...
Là, après avoir poussé un grand soupir,
il pourra reprendre
son petit bonhomme de chemin,
avec la sécurité de savoir
qu'il y a sur cette terre,
un endroit où il est le bienvenu,
tel qu'il est, quel que soit son état...

Offrir cet espace d'accueil à notre Enfant-Moi
est le plus grand cadeau
que nous puissions nous offrir
sur le chemin de l'Unification...

jeudi 9 janvier 2014

Le silence-source



"Un maître zen rencontra un de ses disciples,
qui travaillait dans le jardin, et lui dit :
- C'est une bonne chose de choisir le silence dès le lever du jour.
- Comment sais-tu que j'ai choisi le silence ? demanda le disciple.
- Je t'ai entendu, répondit le maître."

Mon guide m'a dit un jour,
"Tu n'as rien à dire
tant que tu ne parles pas
depuis le silence..."
Ses mots m'avaient laissée... sans voix !

Après cela, j'ai cheminé longtemps encore,
perdue dans le labyrinthe des mots
que recréait à chaque instant mon Enfant-Moi,
dans sa quête de sens,
en sa tentative permanente
d'avoir une prise sur la réalité,
pour essayer de la contrôler...

Puis... juillet 2009...
Le Silence a absorbé tous les mots,
toutes les pensées,
il a enveloppé de sa douceur soyeuse
toute l'Histoire-Moi,
la solutionnant,
en un souffle,
en un instant d'éternité...

Depuis,
le plus précieux qu'il me soit donné de goûter,
est ce Silence-là...
C'est lui que j'écoute en premier
en chaque être qui vient à moi :
c'est à sa profondeur,
à sa qualité,
que je peux mesurer
le chemin à parcourir
d'ici à ici,
à la découverte
de Qui nous Sommes vraiment...

Si toutes les traditions spirituelles
nous invitent à faire silence,
c'est pour nous offrir la possibilité,
par le silence extérieur,
de percevoir le Silence
que nous sommes,
en lequel tout apparait.

Puisse chacun d'entre vous
être immergé en ce jour
dans l'eau bénite
de la Source Silencieuse
de tout ce qui Est...

lundi 6 janvier 2014

Qu'est-ce qui change après l'Eveil ?


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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dimanche 5 janvier 2014

Quand devient-on autonome envers son Guide ?


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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Sagesse du Guide



«Le sage tombe sept fois et se relève huit »…

La sagesse d’un Guide
ne réside pas en son infaillibilité
mais plutôt en sa capacité à gérer ses failles…

Son plus grand enseignement
n’est pas d’apprendre comment ne jamais tomber
mais de transmettre l’art de bien chuter et se relever…

Sa plus grande compétence
est celle de pouvoir accompagner
avec tendresse, bienveillance et fermeté,
les refus de chuter de celui ou celle
qui joue à être son disciple…

Sa plus grande joie émerge
lorsqu’il voit que son disciple
ne craint plus la chute
et s’en amuse même, parfois…
Son cœur de Guide se réjouit,
car il sait son disciple libéré de la peur,
qui est le plus grand obstacle
à l’exploration émerveillée de la Vie
que nous sommes…

Alors, les rôles « Guide », « Disciple »,
peuvent être remis au vestiaire
des images-Moi de l’Un,
leurs protagonistes reprenant leur route
emplis de la gratitude mutuelle
du cadeau qu’ils se sont offerts
pendant le chemin parcouru ensemble…

samedi 4 janvier 2014

Parité hommes-femmes dans le milieu spirituel


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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La grande libération



Chaque jour
je reçois des dizaines de messages
de personnes me demandant
de les aider à se libérer
de la souffrance qu'elles vivent.

Chacune me raconte son histoire,
qui me touche toujours,
car je peux y percevoir
l'intensité de la douleur vécue,
que celle-ci soit
physique,
émotionnelle,
intellectuelle,
ou spirituelle...

Vient alors le moment d'impuissance absolue, celui où je laisse mon cœur se briser face à l'impossible demande qui m'est faite :
car je sais que ceux qu'attendent ces êtres n'est pas ce que je peux leur apporter, ou plutôt, j'ai l'expérience que ce que je peux partager à ces êtres ne va pas les apaiser durablement...

Je peux certes me mettre en empathie
avec eux et mesurer l'intensité
de ce qu'ils traversent :
cela va déjà les apaiser...
Je pourrais encore,
si mon planning me le permettait,
les accompagner dans le travail
de guérison de leurs blessures du passé :
cela apaiserait le "terrain" de l'Enfant-Moi, lui permettant d'être moins réactif dans certaines situations...

Mais je sais que tout cela,
même si cela représente
un pas certain vers davantage
de paix au quotidien,
ne les libérera pas de la souffrance la plus grande, qui est celle de croire que l'apparition de la douleur est anormale et qu'il est possible de vivre une vie en laquelle la douleur est absente...

Avoir conscience, absolument,
que la douleur, l'obstacle,
fait et fera toujours partir du quotidien est la clef de la grande libération, permettant de faire cesser la quête vaine d'une vie correspondant à l'idéal dont nous rêvons, fondée sur l'urgence que cette vie change car nous souffrons trop de ce qu'elle est :
seule l'action impulsant un changement
qui vient d'un cœur en paix avec ce qui est peut permettre que quelque chose évolue et aille vers cette paix qui est déjà vécue.

"Un cœur en paix avec ce qui est"
ne signifie pas
"un cœur réjoui par ce qui est"
ou "un cœur qui n'est pas touché par ce qui est" :
un cœur en paix avec ce qui est
est un cœur qui fait le choix conscient
de rester ouvert à ce qui est,
à ce que cela lui fait ressentir,
incluant la douleur que ce qui est
ne nourrisse pas ses besoins les plus fondamentaux.
Ce faisant, il accepte d'être quotidiennement un cœur brisé, non par masochisme, mais parce qu'il a l'expérience que la seule façon de pouvoir goûter la Vie est de garder son cœur ouvert à TOUT ce qui le traverse, incluant ce qui lui fait mal...

Certes, il nous appartient
de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour réaliser nos rêves, pour vivre nos aspirations, pour faire cesser la douleur lorsque c'est possible :
mais ceci fait, lorsque la Vie
nous confronte à la non réalisation de nos attentes, la seule voie conduisant à goûter la sérénité à laquelle nous aspirons tant, est de rester avec ce qui est et d'accueillir avec tendresse et douceur le cœur brisé de l'Enfant-Moi en sachant que c'est le mieux de ce que nous pouvons faire car sa plus grande souffrance est la négation de ce qui est, en cet instant...

J'observe que peu d'êtres
sont friands de cette approche,
peu gourmands de partir explorer
comment vivre quotidiennement
la divine expérience
que Jésus nommait "crucifixion"
et que je nomme
"garder un cœur brisé ouvert"...
Demeurer sans crainte,
ou avec toutes nos craintes,
mais y demeurer,
en l'espace alchimique
de notre plus grande douleur,
c'est découvrir le lieu béni
où le plomb se change en or,
où l'affliction se transforme en sérénité, où l'humain se découvre divin...

C'est en ce lieu-là,
mes amies, mes amis,
que j'aspire à vous accompagner,
en cette terre promise
de la grande libération de la souffrance, qui s'atteint par le lent cheminement au cœur du désert de la présence nue de toute velléité d'ailleurs qu'ici, maintenant...

Avec amour...

L'éveil, préliminaire à l'amour


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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Le sens de la vie



L'Enfant-Moi s'interroge :
"Quel est le sens de la Vie ?
Quel est le sens de ma vie ?
À quoi je sers ?
Quelle est ma mission ?"
Ses questions se fondent
sur sa difficulté à faire face
aux difficultés du quotidien :
lorsqu'il n'a pas de joie
à vivre quelque chose,
il se demande pourquoi c'est là,
le fait de lui trouver un sens
lui donnant pour un instant
la réassurance qu'il peut comprendre
le mouvement de la Vie,
voire l'anticiper et peut-être,
le contrôler...

Or, comme le rappelait
Angelus Silesius,
"la rose est sans pourquoi"...
La Vie même est sans pourquoi :
elle se donne à elle-même
en une vibrante offrande,
sans pourquoi,
mais avec un "pour qui"
dont la réponse est toujours
"pour moi",
l'Un se manifestant en toute chose...

En cet instant même,
ami(e), tout ce que tu perçois,
n'est là que pour toi,
pour que tu le goûtes,
pour que tu en fasses l'expérience :
juste pour toi...
Pas de "pourquoi",
mais un éternel et unique "pour moi"...

Lorsque ceci est vu,
la seule question qui subsiste est
"comment suis-je en train
de goûter ce qui m'est présenté ?"
Là, cessent toutes les questions
et commence l'exploration ravie
de chaque instant de notre vie...

jeudi 2 janvier 2014

Goûter l'intensité de l'instant que Je Suis


Extrait de la Rencontre au coeur de la Présence des 16 et 17 novembre 2013 à Vincennes. 

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Père-ception


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mercredi 1 janvier 2014

Comment trouver mon guide ?


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01-01



1er jour d'une année toute neuve :
365 jours s'offrent à nous,
espace-temps de tous les possibles...

En ce jour particulier,
où il est de tradition
d'offrir ses meilleurs vœux
à celles et ceux que nous aimons,
quel est notre voeu
pour nous-même,
en cette année qui commence ?

Si nous nous posons,
tranquillement,
pour nous mettre à l'écoute
de la profondeur de notre être,
quel élan vital s'exprime,
appelant à se mettre au monde
à travers nous ?
Quelle qualité d'être
souhaite s'incarner ?
Quelle action concrète
espère être posée ?

Nous ne savons pas
ce que que la Vie nous réservera
tout au long de cette année :
quelles joies, quels obstacles...
... mais si nous prenons
ce temps, de soi à soi,
pour découvrir l'aspiration profonde
qui vibre en nous,
nous serons comme l'aventureux capitaine
d'un navire explorant les mers,
qui, connaissant son cap,
peut ensuite voguer
au gré des courants de l'instant,
avec la sérénité de toujours aller
vers le précieux qu'il rêve de vivre...

De tout cœur,
je vous souhaite le plus goûteux des voyages
pour cette année 2014 !