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mardi 30 juillet 2013

Amour inconditionnel



Dans 60 ans, ce qui écrit ces mots, en cet instant, aura disparu, sous cette forme...
Que restera-t-il de son passage ?
L'amour partagé, dans le coeur de celles et ceux qui demeurent...

En ce jour, je vous invite, lorsqu'une contrariété surgira (et elle surgira, soyez-en sûr), à la remettre en perspective avec l'ensemble de votre passage sur cette terre... Voyez alors que vous avez le choix de la façon dont vous la regardez : comme une incongruité, quelque chose qui ne devrait pas être là, ou comme la simple expression de la vie, en cet instant, se manifestant parfaitement dans ce qui vous semble imparfait...
Que ce soit la météo du jour, un ami qui vous déçoit, la voiture en panne, vous avez le choix, à chaque instant, du regard que vous portez sur cette situation : quelle relation avez-vous envie de vivre avec ce qui est ? Avez-vous de la joie à nier la réalité ? Ou préférez-vous faire l’expérience de l’amour inconditionnel ?

L’amour inconditionnel ne consiste pas à « aimer » ce qui est, dans le sens d’apprécier ce qui est, mais à simplement dire « oui, cela est, c’est la réalité » et à accueillir ensuite avec tendresse et bienveillance tout ce que cette réalité fait émerger en vous, en termes de sensations, émotions, pensées.
Du creuset de cet accueil-là nait l’amour inconditionnel. Non pas l’amour-émotion, l’amour-sentimental, mais l’amour-action, qui se manifeste par les choix que nous posons et les actions que nous faisons.
Nous pouvons alors prendre soin de l’autre, prendre soin de nous, prendre soin de ce qui se présente à nous.

Ce « prendre soin » ne veut pas dire être « d’accord » avec n’importe quoi.
Ce « prendre soin » ne veut pas dire permettre que n’importe qui fasse n’importe quoi.
Ce « prendre soin » veut dire prendre en compte ce qui est, se relier aux aspirations profondes de l’être (si ce qui nous stimule vient d’un être humain) et éventuellement, dire « non » à ce que ce fait cet être, si ses paroles ou ses actions ne sont pas nourrissantes pour nous.

Poser une limite fait partie de l’amour inconditionnel : je dis « oui » inconditionnellement à ce que tu es, à ce qui t’anime, à ton aspiration profonde ET en cet instant, je dis « non » au moyen que tu choisis pour vivre ton aspiration, car cela n’est pas en accord avec mes valeurs et avec mes propres aspirations.
A partir de là, depuis l’expression de ce qui nous tient à cœur, nous pouvons voir si nous trouvons un terrain d’entente, un moyen de vivre le nourrissement mutuel de nos aspirations et de nos valeurs.
L’accueil inconditionnel, c’est encore, à ce moment-là, dire « oui » à ce qui est : « oui » à la joie que nous goûtons lorsque nous trouvons ensemble un moyen de nous rejoindre, au-delà de nos différences apparentes, dans ce qui nous est précieux ; « oui » à la tristesse qui nous envahit lorsque ce moyen n’est pas trouvé, lorsque la relation s’étire entre nous, lorsque nous nous éloignons l’un de l’autre, déçus de n’avoir pas découvert comment concilier nos mondes intérieurs.
Accepter de vivre le deuil de la relation autant que la joie de la communion EST le cœur de l’amour inconditionnel.

Je vous souhaite une belle journée, au coeur de cet amour...

vendredi 26 juillet 2013

La chanson de l'être



Une amie (merci Sonia !) nous a partagé lors d’un stage, ce texte, qui m’a beaucoup touchée :

« Dans cette tribu africaine, la date de naissance d’un enfant ne dépend ni de son jour de naissance ni de sa date de conception, mais du jour où l’enfant se manifeste en pensée dans l’esprit de sa mère.
Dès l’instant où la femme décide d’avoir un enfant, elle s’isole en allant s’asseoir sous un arbre et elle écoute, patiemment, jusqu’à ce qu’elle puisse entendre la chanson de l’enfant qui souhaite s’incarner en elle.
Après avoir écouté sa chanson, elle revient vers l’homme qui sera le père de l’enfant, pour la lui enseigner. Ensuite, quand ils font l’amour, ils chantent pendant sa conception la chanson de l’enfant en guise d’invitation.
Quand la femme est enceinte, elle enseigne la chanson de l’enfant aux sages-femmes et aux vieilles femmes du village pour que, quand l’enfant vient au monde, les vieilles femmes et les gens autour d’elle chantent la chanson de l’enfant afin de lui souhaiter la bienvenue.
L’enfant grandissant, on enseigne sa chanson aux villageois.
Si l’enfant tombe, ou se fait mal au genou, lorsque quelqu’un s’occupe de lui, il lui chante sa chanson. Lorsque l’enfant fait quelque chose de magnifique ou passe par les rites de puberté, une des façons pour les gens du village de l’honorer est de lui chanter sa chanson.
Dans cette tribu africaine il y a une autre occasion pour laquelle les villageois chantent pour l’enfant. Si à un moment de son existence, il commet un crime ou un acte social aberrant, on le convoque au centre du village et les gens dans la communauté forment un cercle autour de lui, et lui chantent sa chanson. En effet, cette tribu sait que la correction pour une conduite asociale n’est pas la solution : c’est l’amour et le souvenir de son identité.
Quand vous reconnaissez la chanson de votre être, la chanson de votre nature originelle, vous ne pouvez plus choisir la stratégie de nuire à autrui pour nourrir l’un de vos besoins insatisfaits. Et il en va ainsi, tout au long de votre existence, tant que vous entendez la chanson de votre être. Lors des cérémonies de mariage, les chansons sont également chantées.
Quand une personne se trouve allongée sur son lit de mort, tous les villageois connaissent sa chanson et la lui chantent une dernière fois. »

Pour pouvoir écouter la « chanson de l’être », il faut savoir qu’elle existe…
Cette tribu africaine incarne cette sagesse antique : la racine de la souffrance d’un être est l’oubli de sa nature véritable, de son identité originelle, avant l’oubli de qui il est réellement.
Chanter la « chanson de l’être », c’est se souvenir qu’aucun être n’est né « mauvais » ou avec de « mauvaises intentions », mais que, s’il pose des paroles ou des actions qui ne contribuent pas au bien-être d’autrui, c’est uniquement parce que, ayant oublié qui il est (de par ses blessures d’enfance, de par le conditionnement familial, culturel, social) il n’a plus les moyens d’agir à partir de la beauté de sa nature véritable : lui chanter alors la « chanson de l’être » plutôt que la « litanie des jugements », c’est faire le choix de soutenir sa nature originelle, l’aider à s’en souvenir et à la faire émerger, plutôt que de juger les apparences sous lesquelles la beauté de cette nature est à présent cachée…

Je n’ai pas eu la chance de naitre dans une tribu africaine dans laquelle on me chante ma « chanson de l’être » aux moments cruciaux de ma vie…
Mais j’ai eu la chance de croiser la route de Marshall Rosenberg (père de la Communication NonViolente), qui avait été dans l’une de ces tribus africaines où, lorsqu’un être fait un acte nuisant au bien-être de la tribu, on convoque toute la tribu, on invite la personne concernée à se mettre au centre du cercle ainsi formé et on lui chante sa « chanson de l’être », quelle qu’en soit la forme. Dans la tribu qu’a rencontrée Marshall, la façon de rappeler à un être sa nature véritable était que chaque membre de la tribu lui remémore un moment où celui-ci avait contribué à embellir sa vie, que ce soit en l’aidant à rattraper des animaux en brousse, à s’occuper d’un enfant malade, à construire une case. Plutôt que de juger un membre de leur tribu à partir de ses actions néfastes, la tribu, ayant conservé cette antique sagesse, faisait pour lui un « remembering » : elle l’aidait à se souvenir de sa nature véritable, avant qu’il ne perde momentanément la capacité d’accéder à sa bonté, à sa bienveillance naturelles, à son élan à prendre soin d’autrui autant que de lui-même. Et cette tribu savait comment l’aider à se souvenir de cela : en lui chantant, à leur façon, sa « chanson de l’être », composée de toutes les actions qu’il avait posées à chaque fois qu’il était relié à sa nature véritable.
C’est en voyant cette façon de procéder que Marshall a cherché comment il pourrait être possible à chaque être humain de se relier à la beauté originelle de chaque être, même si ses actions, dans l’instant, nous la rendent invisibles : de là est né le processus de la Communication NonViolente (http://bit.ly/CNV99).
J’ai une gratitude infinie pour Marshall d’avoir offert avec ce processus la possibilité d’entendre la « chanson de l’être », en se mettant à l’écoute des besoins et des aspirations profondes sous-tendant les actions d’un être, plutôt que de les juger.

En ce jour, lorsqu’un proche, un ami, un collègue, une connaissance ou un inconnu fera quelque chose qui ne contribue pas à votre bien-être, je vous invite à vous souvenir de cette tribu africaine, à vous souvenir que vous avez le choix, à chaque instant, de la façon dont vous souhaitez vous relier aux autres : en les jugeant sur les apparences, ou en cherchant un moyen d’accéder à leur nature véritable.
Si vous choisissez cette dernière option, peut-être trouverez-vous une façon de les aider à se souvenir de leur « chanson de l’être »…

Foi et confiance



Debout au bord de la falaise, il contemple l'à-pic vertigineux avec une appréhension mêlée d'envie : il a toujours rêvé d'être un oiseau et de goûter l'ivresse du vol...
Soudain, un cri attire son attention : tournant la tête, il découvre avec horreur un homme qui tombe dans le vide en hurlant et gesticulant... Affolé, il balaye du regard les alentours pour chercher de l'aide et découvre, ahuri, deux anges qui regardent chuter l'homme en souriant. Se ruant vers eux, il leur dit : " Mais enfin, faites quelque chose ! Sauvez-le ! "
Se tournant vers lui, les anges lui disent d'une seule voix : "Mais il n'a pas besoin d'être sauvé ! Regardez ce qui va se passer..." et sans un mot de plus, les deux anges se retournent vers le vide.
Interloqué, il se tourne à son tour vers le vide : l'homme tombe toujours, hurlant, gesticulant... soudain, alors qu'il est à moins de dix mètres du sol, deux ailes apparaissent dans son dos, d'abord repliées sur elles-mêmes, puis se déployant, dans un mouvement ample et soyeux... Miracle ! Les cris de l'homme ont cessé : il plane à présent avec grâce, dessinant dans l'air des cercles gracieux... il vole ainsi pendant quelques minutes, puis, avec délicatesse, se pose au sol. Ses ailes se replient dans son dos, puis se dématérialisent, laissant après leur disparition comme un nuage floconneux dans le dos de l'homme. Celui-ci, levant la tête, apostrophe alors les anges, d'une voix joyeuse : " Vous aviez raison ! Elles ont poussé ! Merci !!! A présent, j'ai confiance ! " et, faisant un au-revoir de la main, il s'éloigne d'un bon pas...
En haut de la falaise, les deux anges se retournent vers le nouvel arrivant :
- Alors, vous avez vu ?
- Euh, oui.... Mais, qu'est-ce qui se passe ici ?
- Nous sommes des Anges-Enseignants de la Confiance...
- La confiance ?
- Oui... En auriez-vous besoin, par hasard ?
- Ben... Ouais, tout le monde en a besoin !
- D'accord ! Alors c'est simple : saute !
- Ça ne va pas non ? Je vais m'écraser !
- N'as-tu pas vu ce qui s'est passé pour cet homme ? Des ailes sont apparues pour empêcher qu'il s'écrase...
- Ouais, ben mettez-les moi ici les ailes, et ensuite, je sauterai !
Les anges se regardèrent en souriant, puis :
- Ce n'est pas ainsi que cela fonctionne, mon ami...
"La fonction crée l'organe" : c'est PARCE QUE tu sautes que les ailes apparaissent... Ici, sur la terre ferme, elles n'ont pas de raison d'être.
- Oui, je comprends... Mais je n'ai pas assez confiance en ça pour sauter...
Les anges se regardèrent à nouveau en souriant, puis :
- Il est normal que tu n'aies pas encore confiance : tu n'as pas encore vécu cette expérience... Ce qui t'est nécessaire, pour le moment, n'est pas d'avoir de la confiance - tu n'en as pas encore les moyens - mais d'avoir la foi...
- La foi ??????
Patiemment, les anges poursuivirent :
- Oui, la confiance est ce qui peut être ressenti lorsqu'une expérience a été vécue : la foi est ce qui permet à cette expérience de se vivre. Sauter dans le vide est cet acte de foi qui va te permettre de vivre l'expérience après laquelle tu auras confiance en l'existence de tes ailes... La foi est le ferment de la confiance, l'impulsion de l'expérience permettant de l'acquérir... Sans foi, tu ne peux acquérir la confiance, comprends-tu ?
L'homme regarda l'à-pic, songeur et resta silencieusement, un long moment... Lorsqu'il se retourna vers les anges, une lueur nouvelle brillait dans son regard :
- bon ok, allons-y !
Et sans plus attendre, il sauta dans le vide, en hurlant et gesticulant...
Pendant que les deux anges contemplaient sa chute d'un regard bienveillant, un homme se rua sur eux en hurlant "Mais enfin, faites quelque chose ! Sauvez-le ! "
Se tournant vers lui, les anges lui dirent d'une seule voix : " Mais il n'a pas besoin d'être sauvé ! Regardez ce qui va se passer... "
...
    ...
        ...
Je fais le vœu que ce jour soit pour vous l'occasion de poser un acte de foi qui vous permettra de vivre l'expérience capable de vous offrir la confiance en vous que vous aspirez à goûter...
Puissent vos ailes se déployer au vent de votre audace !
Puisse la foi vous permettre d'oser le grand saut vers l'inconnu de l'instant !

lundi 15 juillet 2013

Garder un coeur ouvert


Cette vidéo fait suite à la vidéo "Revenir encore", en offrant quelques pistes concrètes sur la façon de garder son coeur ouvert...

Menu minuté de la vidéo :
01:01 : l'éveil "clignotant"
02:40 : l'amour, incarnation de la conscience de l'unité que nous sommes
03:10 : ouvrir son cœur
05:00 : l'amour Philos et l'amour agape
08:00 : faire le choix de se relier avec tendresse plutôt que juger
09:15 : Einstein : "Is the universe friendly ?"
12:15 : La violence naît de la fermeture de cœur
14:20 : rejoindre l'autre en l'espace où nous pouvons nous rejoindre (besoins et aspirations)
17:00 : qu'est-ce que j'ai envie de vivre ?
19:00 : un exemple de la vie quotidienne
24:30 : l'amour, une action concrète
26:00 : Le joyau dans le lotus
28:00 : la "compassion frictionnante"

dimanche 14 juillet 2013

Offrir son précieux, de tout coeur...



J’ai découvert hier cette information : dans certaines régions de l’Inde, il y a pénurie de médecins et des villages mettent parfois en commun leur argent pour envoyer certains de leurs enfants au collège et dans des écoles de médecine, afin qu’ils puissent ensuite revenir soigner leur communauté. Dans une petite ville de montagne, très pauvre, on peut voir l’écriteau suivant, à l’extérieur d’un cabinet de médecin : « Dr V.S. Krishna, recalé à son doctorat, Ecole de médecine de Calcutta ».
Cela signifie que le Dr Krishna a suivi des études médicales à Calcutta mais qu’il n’a pas réussi à son examen final. Il est néanmoins revenu chez lui ouvrir un cabinet, disant la vérité à propos de la non-obtention de son diplôme et mettant à disposition de sa communauté toute la connaissance médicale qu’il avait acquise. Son cabinet marche très bien.

J’ai été profondément touchée, émue aux larmes, en lisant cela, en percevant combien l’élan de contribuer au bien-être de sa communauté est si fort chez le Dr Krishna qu’il lui permet d’aller au-delà de la croyance qu’il faudrait être au top pour pouvoir apporter une contribution précieuse aux autres. C’est le fait même qu’il accepte sa limite (avoir raté son examen final) et qu’il ne cherche pas à la cacher, à l’esquiver, à la contourner, qui lui offre la possibilité de pouvoir offrir ensuite le meilleur de ce qu’il a acquis comme compétences.
Cela m’a irrésistiblement évoqué une phrase de Marshall B. Rosenberg, père de la Communication NonViolente : « Toute chose qui mérite d’être faite, mérite d’être faite, même pauvrement »…
La première fois que j’ai entendu cette phrase, la part de moi qui nourrissait mes besoins d’estime de moi et de réalisation par la stratégie d’une quête de perfection en a été renversée… hors de question de faire quelque chose si je ne pouvais pas le faire « parfaitement », en étant « au top »… Je me souviens d’un moment avec Marshall à Reigoldswill, en 2004, lors d’un séminaire intensif : c’était le soir et je venais de demander à Marshall s’il voulait bien me prêter sa petite guitare de voyage, pour la soirée.
Il m’a demandé, souriant : « ah, tu joues de la guitare ? », moi « euh, non, j’ai arrêté… », lui, étonné « ah bon, mais pourquoi ? », moi, ennuyée « ben, parce que je n’arrivais pas à atteindre le niveau que j’aurais aimé avoir »… Marshall avait alors eu l’air triste, puis après un temps de silence, il m’avait dit : « Mais, en dehors de l’idée que tu as de comment tu voudrais jouer, est-ce que tu as de la joie quand tu joues ? »… sa question m’avait déroutée, car mon attention était alors plus portée sur mes frustrations que sur ma joie éventuelle… en me reliant à ce qu’il me demandait, je me surpris à lui répondre « oui, j’ai de la joie, quand je joue de la guitare pour m’accompagner lorsque je chante pour des amis »… lui « et bien alors, pourquoi ne t’offres-tu pas plus souvent ce plaisir ? »…
C’est depuis ce jour-là que j’ai recommencé à jouer de la guitare, pour m’accompagner… Je ne suis pas plus satisfaite qu’avant de mon niveau technique, mais je tourne davantage mon attention vers la joie simple que me procure les harmonies entre la guitare et le son de ma voix, ainsi que la connexion que cela me permet de vivre avec les amis avec lesquels je partage cela…

J’ai redécouvert depuis, dans de multiples domaines, toutes les joies dont je me privais et dont je privais les autres, au nom du principe de « si ça n’est pas fait parfaitement, ça ne sert à rien de le faire » ou encore de « si je ne suis pas au top de mes compétences, mieux vaut ne pas m’y risquer »… et j’essaie donc, de plus en plus, de faire ce qui me donne de la joie, même si certaines parts de moi disent que je le fais « pauvrement » : je suis suffisamment en paix avec mes limitations pour qu’elles ne soient plus le mur infranchissable m’empêchant d’offrir ce que j’ai de plus précieux à autrui… et je suis suffisamment en paix également pour pouvoir accueillir le fait que l’autre ne reçoit pas toujours ce que j’ai de plus précieux comme un cadeau.
Il y a des tas de secteurs de compétence où, à l’image du Dr Krishna, certaines parts perfectionnistes de moi considèrent que j’ai été « recalée à l’examen final » : je me permets cependant de partager ce que j’ai vécu, compris, en ne prétendant rien, en disant mes limites, en offrant à l’autre la possibilité de prendre ce qui peut lui être précieux et de laisser le reste. Et j’ai beaucoup de gratitude pour ce Dr Krishna et pour Marshall B. Rosenberg, parce qu’ils sont pour moi les vivants rappels que cela est possible.
J’espère de tout cœur que ce que je vous partage en ce jour ouvrira en vous la porte d’un possible vers l’offrande de votre précieux unique, puisqu’il est le votre, et je me réjouis de vivre dans un monde en lequel chaque être essaie chaque jour davantage de partager avec simplicité ce qu’il a de plus précieux, même s’il n’est pas une référence en son domaine ou reconnu pour cela… Je ne connais rien de plus précieux que ce qui est offert avec le cœur, dans la pure intention de contribuer à enrichir la vie d’un être… Puissiez-vous vous faire le cadeau d’offrir ce présent-là, à chaque fois que vous en avez l’élan et les moyens…

Une autre vision du mensonge


Nous sommes souvent confrontés au "mensonge", chez autrui et en nous : cette vidéo propose de découvrir ce qui sous-tend cela et propose une autre vision de ce que nous nommons "mensonge".

Menu minuté de la vidéo :
00:57 : le "mensonge", une étiquette morale
03:11 : conséquences de croire cette étiquette morale
05:00 : faire l'observation de ce qui est
08:35 Les 3 raisons pour lesquels un être dit autre chose que ce qui est
12:20 : tout être humain agit toujours à partir de son élan à nourrir un de ses besoins
13:30 : comment garder un cœur ouvert tout en prenant soin de nous
14:50 : la "vérité", une étiquette morale
16:30 : "ce qui est vrai", selon le processus The Work de Byron Katie
18:30 : ce qui est change à chaque instant
20:00 : se relier à ce qui est, selon le processus de la CNV
24:00 : difficultés dans la connexion à autrui
26:45 : prendre en compte la réalité
28:00 : l'intention originelle du processus de la CNV
30:40 : réaliser quand nous avons besoin d'empathie
32:20 : notre plus grande douleur : fermer notre cœur
33:00 : l'authenticité selon le processus de la CNV

samedi 13 juillet 2013

Se prendre par le coeur



Lorsque j'ouvre mes bras, j’ouvre mon cœur…
Lorsque j’ouvre mon cœur, je goûte l’amour que je suis…
Lorsque je te prends dans mes bras, je vis à travers ta chaleur, ta présence, la vibrante incarnation de l’amour que nous sommes… je goûte d’être l’accueillant, celui qui contient, qui offre son espace d’amour à l’autre…
Lorsque tu me prends dans tes bras, je sens mon propre corps, je goûte mon enveloppe charnelle comme le précieux écrin de la conscience que je suis… je goûte d’être accueillie, contenue, fêtée, au sein de l’espace d’amour que tu m’offres…
Là, « je », « tu », disparaît… en cette étreinte du cœur, seul demeure l’amour qui se goûte…

Notre éducation nous a enseigné certaines distances sociales, relationnelles : « on ne prend pas n’importe qui dans ses bras ! »
Il y a quelques années, j’étais seule dans ma vie affective et je constatais que ce qui me manquait le plus, c’était ces embrassades du cœur qui me faisaient goûter l’amour que nous sommes…
Un matin, je me suis réveillée avec une révélation : ce n’est pas parce que, ces temps, je ne vis pas l’amour avec une personne en particulier que je ne peux pas le vivre, le goûter !
J’ai alors décidé de me comporter (avec toutes celles et ceux pour qui j’en aurai l’élan), avec toute la tendresse que j’aurais s’il ou elle était mon partenaire… Je vous garantis que la première personne pour qui j’ai eu cet élan, ce jour-là, a été surpris par la chaleur et la durée avec laquelle je l’ai étreint ! Waow… c’était si bon, si doux, de goûter, en cet amour que j’offrais, l’amour qui circule en moi à chaque instant, l’amour qui est la nature même de ce que je suis ! La première surprise passée, cette personne m’a dit : « je ne sais pas ce qui me vaut ce cadeau, mais tu recommences quand tu veux ! »…
Cela m’a encouragée à poursuivre mon expérience : ne plus « doser » l’amour que je donne dans mes « embrassades du cœurs » à la mesure de la relation que j’ai avec les êtres, mais « oser » plutôt le tout Amour, l’intensité maximale de ce que j’ai envie de goûter de l’amour…
C’était en 2009, l’année où pour la première fois, j’ai fait l’expérience directe de ma nature véritable. Je sais que rien ne peux provoquer une telle expérience, mais je ne peux m’empêcher de me dire que cette ouverture du cœur vécue chaque jour dans ces étreintes emplies de tendresse a été un terrain fertile pour cette graine d’éveil…

Je souhaite à chacune, à chacun d’entre vous, d’oser chaque jour se faire le cadeau (et le faire à autrui) de vivre l’Amour que vous aspirez à goûter, à 100% !
Osez les « embrassades du cœur » et recevez le cadeau à chaque fois renouvelé de l’amour se manifestant de façon unique en chaque être…

vendredi 12 juillet 2013

La relation, mon maître quotidien sur le chemin de l'Unité



C'est dans le face à face avec l'autre que nous découvrons où nous en sommes vraiment de notre "évolution spirituelle", de nos "avancées" et autres "percées au sein de la conscience unifiée" : « Je suis Un, tout est Un… Je goûte la paix intérieure, la joie sans objet… » Super !

Puis l’autre arrive, de son pas tranquille, et me dit quelque chose qui va juste à l’encontre de tout ce que ma magnifique conscience expérimente… et là, sans que je vois d’où cela arrive, émerge en moi agacement, découragement, colère, etc.

M’est alors offert un choix : soit je choisis de valider la pensée qui me dit que « c’est quelqu’un qui ne voit pas ce qu’il ne voit pas et qui en plus vient disserter avec toute l’arrogance de son intellect sur ce que ses croyances ont peint dans la zone de son angle mort… ça ne servira à rien de lui expliquer quoi que ce soit, il ne le verra pas, ne le comprendra pas, car il croit avoir compris…», soit je choisis de prendre le temps de découvrir comment je peux rester en lien avec cet être en gardant mon cœur ouvert à ce qu’il est, au-delà de ce qu’il dit.

Lorsque je choisis la première option, je choisis de privilégier ce que je crois ; lorsque je choisis la seconde option, je choisis de privilégier l’incarnation de ma conscience de l’Unité, par le vécu d’un mode relationnel dans lequel je ne donne à aucun être le pouvoir de m’empêcher de me relier avec ce qui nous unit, en amont des croyances et des stratégies mises en œuvre.

Si je choisis cette seconde option, je vais alors me mettre à l’écoute de ce qui sous-tend ses paroles ou ses actions, en essayant de « deviner » quelle précieuse aspiration il cherche à nourrir lorsqu’il parle ou agit ainsi. Puis, je vais vérifier avec lui si ce que j’ai trouvé est l’expression de son aspiration.

Lorsque je fais cela, je fais de la relation mon enseignant, mon Maitre, sur le chemin de l’Unité, et j’incarne pleinement par mon choix le lieu intime en lequel j’ai choisi d’être le disciple de tout ce qui survient, pour vivre à cœur ouvert, dans l’horizontale de la relation, l’Unité que je goûte dans le verticale de la conscience.

jeudi 11 juillet 2013

"Revenir encore"...


Cette vidéo donne des pistes sur la deuxième étape de l'Eveil nommée "Revenir encore" dans le bouddhisme Theravada.

Menu minuté de la vidéo :
01:10 : "Entrer dans le courant"
03:15 : "Revenir encore"
05:25 : une expérience directe
09:00 : revenir "en corps"
10:00 : goûter son existence
13:00 : se prendre dans les bras

Fleur d'Eveil



Comme une fleur, l'être humain tend vers la Lumière...
Lentement, il croît vers elle, utilisant au mieux ce qui lui vient de la terre (son corps), de l'eau de pluie (ses émotions), du souffle du vent (ses pensées)... il se développe à la verticale, tendant inlassablement ses bras-pétales vers la Lumière de l’Eveil auquel il aspire tant, croyant que c’est une destination et qu’une fois qu’il l’aura atteinte, tout ira bien dans sa vie…

La Vie lui fait alors le cadeau de s’opposer à sa volontaire ascension verticale : elle le confronte aux difficultés du quotidien, aux limitations, aux contrariétés, à l’autre… face à cela, ses bras pétales ne peuvent garder plus longtemps leur vigueur verticale et s’écartent à l’horizontale, peu à peu… en ce mouvement, une ouverture se crée, en laquelle il découvre la dimension relationnelle de sa quête, la douceur d’un regard partagé, la tendresse d’une main posée sur l’épaule d’un ami en deuil, le réconfort d’un mot dit au bon moment… ces expériences détendent sa tension verticale, jusqu’à parfois lui faire oublier complètement sa destination initiale…. dans cette détente inconditionnelle, tout s’ouvre en lui, en son corps, en son cœur, en ses pensées : en cette ouverture complète à ce qui est, comme une fleur, il découvre alors, émerveillé, le soleil vert, Lumière d’Amour qui était présente depuis le début de sa quête au centre même de son être…

Là, plein de reconnaissance pour la merveille de la Vie qu’il découvre être, dans un soupir de gratitude et de détente absolue, il exhale enfin son parfum unique, l’offrant à la multitude… devenant à son tour parfum inspirant d’autres êtres-fleurs à partir en quête de la Lumière de l’Etre…

dimanche 7 juillet 2013

Jugements moralisateurs versus jugements de valeur


Cette vidéo propose de différencier les jugements moralisateurs des jugements de valeur, en vue de pouvoir les utiliser avec davantage de discernement et pouvoir goûter une relation à soi, autrui et tout ce qui est, au parfum d'Unité...

Un pas après une expérience d'unité


Quel est le pas suivant, après une expérience d'unité ?
Cette vidéo propose des pistes sur ce thème...

Menu minuté de la vidéo :
02:17 : "Après l'extase, la lessive..."
05:11 : "Entrer dans le courant"
06:30 : "Revenir encore"
07:50 : rien n'est un obstacle à la réalité de ce que nous sommes
09:30 : le ciel de la conscience est toujours présent
11:11 : être un explorateur ravi de ce qui apparait en soi
12:50 : rencontrer ses blessures du passé
14:30 : goûter l'unité par le processus de la Communication NonViolente


samedi 6 juillet 2013

Experience mystique versus goûter ce qui perçoit


Extrait du Satsang avec Isabelle Padovani du 19 juin 2013 à Pierrafortscha (Suisse)
Dans cette vidéo, Isabelle propose de faire la différence entre être absorbé "accidentellement" dans l'Unité (expérience involontaire, ayant un début et une fin) et goûter volontairement "ce qui perçoit"...

Menu minuté de la vidéo :
02:20 : Ce que je perçois n'est pas ce que je suis
04:00 : "L'éveil clignotant"
05:40 : Expérience mystique vs conscience unifiée stabilisée
09:40 : Goûter la réalité de ce que je suis est accessible maintenant
11:10 : ce que nous nommons la limite est le point de contact avec l'illimité
11:50 : vivre une expérience mystique n'est pas nécessaire pour tourner notre attention vers ce qui perçoit
12:10 : "Fils de Dieu" versus "Fils de l'Homme"
16:10 : "the divine mess"... le "bordel divin"
17:10 : "Tous les objets n'apparaissent que pour toi..."
18:50 : " Si tu voies Bouddha, tue-le !"
21:10 : "L'après" expérience directe au sein de l'Unité
22:40 : S'éveiller, c'est commencer à être vivant...
25:40 : les objets comme invitations à goûter le sujet immuable

vendredi 5 juillet 2013

Le Père et le Fils


Une vidéo en réponse à l'interrogation de certain(e)s sur l'utilisation régulière des termes "Père" et "Fils" dans mes vidéos...

Menu minuté de la vidéo :
02:40 : une proximité d'enfance avec Jésus
06:45 : "Le Père et moi ne faisons qu'Un"
09:15 : des mots-vaisseaux de l'expérience directe, au cœur du Silence
11:45 : "le Royaume" et "le Père" deux aspects différents de l'arrière-plan, de "ce qui perçoit"
15:15 : "le Fils", mode de perception de l'avant-plan
16:50 : la triple fonction paternelle
20:40 : la conscience intégrée du "Fils"
22:15 : "Fils de Dieu" et "Fils de l'Homme"
23:55 : la fonction maternelle

Rencontre au coeur de la Présence sur le thème :
"Le Père et moi ne faisons qu'Un : évocation non-duelle de l'enseignement de Jésus"
les 17 et 18 mai 2014 à Vincennes.
Programme détaillé : bit.ly/RencontresIsa

La matrice de la manifestation


Notre perception de nous-même, d'autrui, du monde, passe par notre matrice de perception : cette vidéo expose ses caractéristiques et son fonctionnement...
Extrait du Satsang avec Isabelle Padovani le 19 juin 2013 à Pierrafortscha (Suisse).

Prochain web-Satsang : mercredi 25 septembre 2013(19h à 21h)(Suisse).
Pour s'inscrire : http://bit.ly/web-SatIsa )

Se faire tout petit



Se faire tout petit, exprimer notre vulnérabilité avec confiance, est la plus sûre façon de soutenir l'élan naturel de tout être humain à prendre soin de nous...

Bien sûr, nous sommes invités à prendre en considération le fait que bon nombre d'êtres ont des systèmes de protection qui ne leur laisse plus les moyens d'accéder à cet élan naturel et qui leur fait fuir ou attaquer un être qui se fait tout petit et exprime sa vulnérabilité : fuir, parce que cela les touche trop ; attaquer, parce que leurs blessures du passé ont fait naitre en eux la croyance que le nourrissement mutuel des besoins de chaque être n’est pas réalisable et que seul le plus fort peut voir ses besoins nourris. Cependant, s’il est une chance dans l’univers que ces êtres soient touchés et réagissent différemment de leur habitude, ce ne sera pas en tentant de se mettre en position de force par rapport à eux, mais bien en osant prendre le risque de se vulnérabiliser : lorsque rationnellement, tout semble perdu, le cœur de l’humain reste la seule ressource disponible…

D’autres êtres, qui ont moins de blessures du passé, ont été simplement conditionnés à « être fort », en vue de se préserver et de « faire leur trou » dans notre société, toujours à partir de la croyance que le nourrissement mutuel des besoins de chaque être n’est pas réalisable et que seul le plus fort peut voir ses besoins nourris : lorsque nous osons leur exprimer notre vulnérabilité, ils auront peut-être doute une réaction de pudeur, de gêne, de recul, car l’expression de notre vulnérabilité les touchera en cet espace intime, tendre, doux, autour duquel ils ont construit une carapace pour se protéger des aléas du quotidien.

D’autres encore, quel que soit leur passé, ont fait le choix de se redonner accès à la tendresse, à la douceur, à la délicatesse et de l’exprimer, même si cela « ne se fait pas », selon les codes habituels… Ce sont des aventuriers de l’innocence, des explorateurs de la rencontre au cœur de l’authenticité, des aimants de la tendresse partagée…
Ceux-là vous accueilleront, les yeux brillants de reconnaissance pour le cadeau que vous leur faites, en leur donnant ainsi accès au plus précieux de vous : avec douceur, ils honoreront votre courage et prendront soin de vous avec joie et gratitude.

Pour ce jour, je vous invite donc, avec bon sens et réalisme, chaque fois que cela vous est possible, à oser vous faire tout petit et exprimer votre vulnérabilité, plutôt que de montrer votre force, vos compétences, vos capacités : vous ferez sans doute alors l’expérience de tout ce qui peut vous être donné, offert, partagé, lorsque osez cela…

jeudi 4 juillet 2013

Goûter ce qui est...


Méditation guidée de début du Satsang avec Isabelle Padovani le 19 juin 2013 à Pierrafortscha (Suisse).

Prochain web-Satsang : mercredi 25 septembre 2013(19h à 21h - pour s'inscrire : http://bit.ly/web-SatIsa )

Météo matinale



Quelle est votre météo intérieure ce matin ?

Ensoleillée par une joie qui a la fraîcheur du matin ?
Brumeuse, comme si les voiles de la nuit avaient laissé une trace sur vos perceptions de ce jour ?
Venteuse, agitée par des rafales de pensées qui tourbillonnent en tous sens ?
Pluvieuse, sous la fine bruine d’une tristesse matinale d’origine inconnue ?

Quelle que soit votre météo intérieure ce matin, je vous invite, juste là, à prendre le temps de tourner votre attention vers ce qui perçoit cette météo et à observer quelle est la qualité, en cet instant, de ce qui perçoit… est-ce que ce qui perçoit vous semble être affecté de quelque manière que ce soit par votre météo, qu’elle soit ensoleillée, brumeuse, venteuse ou pluvieuse ?
Ou bien découvrez-vous un espace tranquille, ouvert, accueillant, en lequel soleil, brume, vent, pluie, ont toute la place de pouvoir apparaître ce matin et d’être goûtés ?

Depuis cette découverte, je vous invite à goûter à la fois cet espace tranquille que vous êtes (ce « ciel de conscience » comme le nomment les sages depuis la nuit des temps) et la manifestation de votre météo matinale qui est l’expression de la Vie en tant que vous, ce matin…

Nous ne pouvons changer ce qui apparaît et disparaît en nous.
Nous ne pouvons changer ce qui apparaît et disparaît autour de nous.
Mais nous avons le pouvoir de changer la relation que nous avons avec tout ce qui apparaît et disparaît, en découvrant que nous sommes l’espace en lequel ce jeu de la manifestation se déroule et en vivant chaque jour davantage l’ouverture du cœur envers toute manifestation, par son accueil avec tendresse.

Je vous souhaite une belle journée, au cœur de la Présence…

mercredi 3 juillet 2013

Pratiques énergétiques et éveil


En réponse à une question posée sur le Forum Communification :
http://communification.forumactif.org/t10-taux-vibratoire-et-eveil

"Est-il indispensable de faire monter son taux vibratoire (si cela existe réellement !) pour "s'éveiller", et cela par tous les moyens possibles (alimentation, produits spécifiques "informés" pour chaque personne, renoncement à tous les plaisirs et attachements de l'existence, et obéissance totale - confiance absolue- à son "guide")...ce qui sous entend que si on n'a pas les moyens d'une telle pratique ou que l'on est sceptique et déprimé, l'Eveil ne nous touchera pas..."


mardi 2 juillet 2013

Le grand saut



A certains moments, nous ressentons en nous l'appel de la Vie à nous élancer dans l'inconnu.
Tournant notre regard vers les capacités demandées par ce saut dans le vide, nous découvrons que nos ailes sont encore bien petites...

A l'image de ces oisillons qui s'élancent vaillamment, osons alors incarner cet élan, en ayant conscience que le souffle aimant du Vivant nous porte, bien au-delà de nos apparents moyens...

Si nous nous élançons dans le vide, nous découvrirons alors, tout étonné, en atterrissant intact dans une terre riche d'inconnu à explorer, que cet élan ne nous aurait pas traversé si le soutien du Vivant ne nous était pas déjà acquis pour le réaliser.

Alors, en ce jour, si l'appel de la vie vous invite à vous élancer dans l'inconnu... sautez !

Une vague d'amour



Lorsque je permets à mon cœur de s'ouvrir à tout ce qui est en étant d'accord, pour un instant, de ne pas chercher à me protéger, je permets à l'infinité de l'amour que je suis, que nous sommes, qui est tout ce qui est, de me traverser de son infinie puissance...

Cette vague d'amour inconditionnel, qui me traverse alors, a le tendre pouvoir de traverser les couches de protection les plus tenaces de toutes celles et ceux qu'elle rencontre...

Là, nos regards se croisent, parfois étonnés, incrédules, voire émerveillés, de se découvrir océaniquement Un, au cœur de cette eau d'amour que nous sommes...

Alors, lorsque vous en sentirez l'élan, lorsque les circonstances de l'instant vous sembleront propices à offrir et goûter ce grand bain d'amour, osez ouvrir votre cœur et laissez-vous pleinement ÊTRE Amour...

lundi 1 juillet 2013

Inviter l'Enfant-Moi à être un "petit"...


L'Enfant-Moi croit que c'est en évoluant, en grandissant, qu'il va devenir "évolué", voire "éveillé"...
Cette vidéo l'invite à une autre vision de sa nature et de son rôle...

Pour voir le planning des prochaines rencontres : http://bit.ly/RencontresIsa
(les inscriptions en ligne sont déjà ouvertes)