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vendredi 21 décembre 2012

Que ferez-vous avant la fin du monde ?



La fin du monde ayant été annoncée pour le 21 décembre 2012, j’ai décidé le 20 décembre de faire face aux choses essentielles de la vie.

Pour ce faire, je me suis posée deux questions, la première pour l’aspect de moi qui se prend pour Isabelle, l’autre pour ce qui en moi sait être un espace traversé par tout ce advient :
 - qu’ai-je envie de faire aujourd’hui, si je meurs demain ?
 - qu’ai-je envie de faire aujourd’hui, si j’ai l’éternité devant moi ? 

La surprise a été qu’une réponse unique a émergé : « je veux ranger ma cave. »
Surprenant.
Plus surprenant encore la joie intérieure qui m’a envahie à l’idée de me lancer dans cette entreprise… Comme m’a dit une amie à qui je partageais cet élan : « ah ben oui, quand on a envie de ranger sa cave, c’est que tout le reste va vraiment bien ! »…
C’est vrai, je ne l’avais pas vu comme ça…
Du coup, je me suis interrogée : est-ce que tout va vraiment bien ?
Plus encore : que veut dire pour moi « aller vraiment bien » ?
Voici ce que j’ai trouvé : c’est tout simplement sentir le goût de mon existence, très concrètement, sentir mon corps, percevoir que « je » suis là, que je peux ressentir « moi » et tout ce qui m’entoure.
J’ai vécu tant d’années sans me sentir, sans m’habiter intérieurement, que je vois que cette simple sensation de mon existence suffit à mon bonheur…
Alors oui, mon amie a raison « tout va vraiment bien »… et c’est depuis ce ressenti-là que je me suis lancée à ranger ma cave, ce qui n’était pas une mince entreprise vu qu’elle avait servi d’entrepôt de stockage pour tout ce que nous n’avions pas pris le temps de ranger depuis notre emménagement en mars dernier… on arrive tout juste à mettre un pied dedans !

J’ai commencé par tout sortir de la cave et à trier en trois secteurs : ce qui part à la déchetterie, ce qui va aller dans le cabanon de jardin et ce qui va être rangé à la cave.
Au bout de trois heures de travail, au lieu d’avoir un lieu mal rangé, j’en avais trois… moment de découragement… Une grande respiration, et j’ai commencé à m’attaquer à ce qui devait aller dans le cabanon de jardin. Une heure plus tard, tout était rangé dans le cabanon. Joie. Retour dans la maison : je fais face à l’énorme tas des choses restant à trier avant de les ranger dans la cave.
Il est 17h, la nuit commence à tomber. Je désespère un peu d’arriver au bout de mon projet avant la fin de cette journée… avant la fin du monde !
Un regain d’énergie arrive à cette pensée et je me lance dans le tri d’environ cinq kilos de câbles de toutes sortes, câbles que j’ai renoncé à trier lors de mes trois derniers déménagements. 18 h : tous les câbles sont triés. Quatre kilos vont partir en recyclage, un reste à la maison. Je les range à la cave.
Reste encore un gros carton d’objets « inséparables » : vous savez, ces objets dont on ne fait plus forcément quelque chose, mais qui ont une telle charge affective pour nous qu’on n’arrive pas à envisager de s’en séparer. Je trie, je range : certains d’entre eux vont servir de décoration… à la cave !
19h15 : tout est fini ! Je contemple mon œuvre : un mur entier d’étagères vides me contemple, à la cave, témoin de l’espace qui a été libéré en une journée.
19h30 : en préparant mon repas du soir, je sens soudain monter en moi une douceur, une tendresse infinie envers moi-m’aime… je réalise combien, à travers chacun de ces objets, j’ai pris soin de moi aujourd’hui, combien, seconde après seconde, j’ai été complètement présente à ce qui était vivant, juste là… je goûte la tranquillité intérieure qui se diffuse en moi, en cet instant.

En rangeant cette cave, en me lançant dans cette tâche apparemment ingrate, j’ai redécouvert des trésors oubliés : à ce moment-là, je perçois combien cette exploration dans la matière, m’a permis de contacter des zones de moi que je n’avais plus touchées depuis longtemps. Je vois alors combien cette idée de ranger la cave, comme dernière tâche avant la fin du monde, n’était finalement pas si saugrenue : quoi de plus précieux que de contacter tous les aspects de notre être, surtout les plus oubliés ?
Juste avant de m’endormir, je me suis dit : « La fin du monde peut arriver… j’ai fait ce qui était pour moi le plus essentiel : me goûter, en entier. »

jeudi 6 décembre 2012

Pour qui tu te prends ?



CONFERENCE
le vendredi 11 janvier 2013 à 19h30 à Paris
à l'Univers d'Esther, 13 rue des Tournelles, 75004 Paris (métro Bastille)

sur le thème :
"Pour qui tu te prends ?"


En cet instant précis, si vous suivez la direction pointée par ce doigt, "Qui" est là ?
Pour qui vous prenez-vous en cet instant ?
Un homme, une femme, un mari, une épouse, un méditant, un chercheur, etc ?
Dans tous les cas, celui ou celle que vous croyez être en cet instant
 n'est peut-être pas la réalité de qui vous êtes...
Cette conférence est une invitation à investiguer "l'histoire-moi"
pour découvrir qui nous sommes, réellement,
en amont de toutes les histoires et les croyances que nous avons sur notre identité.
Isabelle PADOVANI chemine depuis une trentaine d’années
 dans des voies thérapeutiques transpersonnelles et spirituelles.
Exploratrice de l’unicité de l’être, elle est enseignante en Onsei-Do (la Voie du Son), coach de vie, facilitatrice en Communification® et formatrice certifiée en Communication NonViolente®.
Au cours de cette conférence-atelier, elle partagera avec l’humour
qui la caractérise les clefs pratiques qu’elle affectionne
pour se libérer des souffrances générées par nos identifications erronées…
 Cette conférence est une invitation à venir découvrir la réalité de qui nous sommes,
AVANT toute identification à une pensée, une émotion, une sensation…
Un temps de questions-réponses permettra une interaction vivante
avec le vécu des participants.

Participation aux frais : 15 euros
pour tous renseignements : 06 86 59 57 16
La conférence sera animée par Isabelle Padovani
 
Plan d'accès à l'Univers d'Esther :
Cliquez ICI pour accéder au site Internet de l'Univers d'Esther
Pour en savoir plus sur mon parcours personnel, cliquez ici  Découvrez quelques étapes de mon chemin de vie...
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jeudi 20 septembre 2012

Ne prenez pas de décision la nuit...

Extrait du livre « This is it »
d'Osho

 
Je suis en difficulté dans la relation avec ma petite amie et je me demande si je continue ou pas.

 Ne soyez pas pressé, parce que ce qui se passe c'est que le mental a des moments clairs et des moments obscurs, des moments de jour et des moments de nuit.
Lorsque c'est un moment de jour tout va bien, vous pouvez tout voir clairement.
Lorsque la nuit vient tout devient sombre et vous ne pouvez rien voir clairement.
Il y a toutes les possibilités pour que vous décidiez quelque chose lorsque la nuit est là, dans un moment sombre, un moment de basse énergie. Si vous décidez de quelque chose dans ce moment, cela ne sera pas sage parce que vous avez vu également de beaux moments avec cette femme. Réfléchissez simplement : nous sommes assis ici, il y a de la lumière, vous pouvez me voir et vous pouvez voir tout le monde ici, vous pouvez voir les arbres… et soudain, une panne d'électricité. Maintenant vous ne pouvez plus voir quiconque ici, les arbres et tout le reste s'en sont allés. Direz-vous que maintenant les arbres n'existent plus et que les gens n'existent plus ?
Si vous dites cela, ce sera une décision trop hâtive. Ne pouvez-vous pas vous rappeler qu'il y avait de la lumière quelques instants auparavant et que les gens étaient là, les arbres étaient verts et tout était là et les choses étaient claires ?

Ne Décidez que pendant le Jour !
Lorsque la nuit est là, rappelez-vous également le jour - ne l'oubliez pas - et bientôt le jour sera là. Toutes les fois où vous devez décider, il est toujours bon de décider pendant le jour, alors votre vie aura une positivité. Si vous décidez dans la nuit, votre vie deviendra négative.  Aussi attendez !
Les décisions doivent être prises lorsque la lumière est là.
Lorsque vous aimez de nouveau cette femme et lorsque les choses coulent et que tout est beau, extatique, alors décidez. Et si vous voulez vous séparer, séparez-vous ! Mais ne décidez pas dans la nuit. C'est pourquoi je dis de prolonger, d'observer. Ceci disparaîtra.
Il y a également un troisième état, le transcendantal.
Lorsque vous avez vu les deux, le jour et la nuit, à plusieurs reprises, encore et encore, alors vous savez que quelque chose est plus grand qu'eux deux. Vous, votre capacité à être témoin est plus grande que le jour et la nuit.

Donc il y a trois sortes de décisions. La première sorte est la décision du "Non", la décision de nuit, qui fait de la vie un désert : alors rien ne fleurit, c'est une frustration, c'est un enfer !
La deuxième sorte de décision est la décision du "Oui", la décision du jour : la vie devient une joie, une célébration. Il y a du plaisir et on se sent très heureux d'être : c'est cela l'Eden, le paradis.
Et la troisième n'est ni lumière ni obscurité : l'on décide simplement à partir de son "être témoin." L'on décide hors de toutes les expériences de jour et de nuit, c'est la décision ultime, c'est ce que fait un homme réalisé.
Aussi attendez simplement, observez, voyez et laissez le jour venir ! Décidez ensuite.

lundi 13 août 2012

S'ouvrir à la paix de chaque instant



CONFERENCE
le samedi 15 septembre 2012 à 19h30 à Paris
à l'Univers d'Esther, 13 rue des Tournelles, 75004 Paris (métro Bastille)
sur le thème :
"S'ouvrir à la paix de chaque instant..."
Nous goûtons la paix intérieure par moment,
lorsque certains de nos désirs se réalisent…
Nous mettons en œuvre de nombreux projets, sur le plan matériel, 
affectif, professionnel, spirituel, dans l’espoir qu’ils nous permettront
de trouver (ou retrouver) cette paix intérieure tant recherchée …
Le constat étant que pour des heures, des jours, voire des mois d’action,
nous goûtons un moment de paix intérieure fugace,
avant de nous sentir à nouveau stressés, tendus
et de repartir dans une nouvelle course vers la paix !
Or la Paix n’est pas une expérience, pas un état, mais notre nature véritable,
l’essence même de ce qui anime chaque atome de notre univers,
précédant toute pensée, toute émotion, toute action…
Isabelle Padovani chemine depuis une trentaine d’années
dans des voies thérapeutiques transpersonnelles et spirituelles.
Exploratrice de l’unicité de l’être, elle est enseignante en Onsei-Do (la Voie du Son),
coach de vie, facilitatrice en Communification®
et formatrice en Communication NonViolente®.
Au cours de cette conférence-atelier,

elle partagera avec l’humour qui la caractérise
les clefs pratiques qu’elle affectionne
pour goûter la Paix qui sous-tend chaque instant.
Un temps de questions-réponses 

permettra une interaction vivante avec le vécu des participants.
Participation aux frais : 15 euros
pour tous renseignements : 06 86 59 57 16
La conférence sera animée par Isabelle Padovani
 
Plan d'accès à l'Univers d'Esther :
Cliquez ICI pour accéder au site Internet de l'Univers d'Esther
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mardi 10 juillet 2012

Le seul vrai désir

Extrait du livre
«You are That» de Gangaji

Traduction : Isabelle Padovani


Le vrai désir est le désir pour l'union avec Dieu, le désir pour la vérité, le désir pour une fin à la souffrance. Ce vrai désir est le coeur de tous les autres désirs déformés et égarés.
Si la passion pour la vérité n'est pas reconnue, alors toutes les imitations déformées de la véritable passion, toutes les autres passions habituelles de l'avidité, de la haine, de la luxure et de l'envie émergent et conduisent à la souffrance.

Soyez honnête avec vous-même.
Impitoyablement honnête.
Demandez-vous : "Qu'est-ce que je veux ?"
Voulez-vous vraiment être libre ?
Voulez-vous vraiment réaliser l'absolue vérité de qui vous êtes ?

Si vous voulez juste avoir de jolies élévations spirituelles de temps à autre, vous êtes bienvenu pour cela, bien entendu. C'est un peu comme tremper votre orteil dans l'océan.
C'est agréable et l'océan ne s'en fait pas si vous trempez juste votre orteil en lui.
Pourtant, vous avez la possibilité de plonger totalement dans l'océan de vérité, avec aucun espoir d'en émerger.

Plongez et voyez.

dimanche 1 juillet 2012

Faire un choix



Question : je me rends compte que je suis rarement satisfait de mes choix. Sur le moment, le choix que je fais me semble évident, et ensuite, je commence à le remettre en question, pour finalement regretter de l’avoir fait.
Que puis-je faire pour être en paix avec mes choix ?

Lorsque nous regrettons un choix, c’est le signe qu’en réalité, il n’y a pas eu de choix…
Qu’est-ce qu’un non-choix ?
Imaginez : vous êtes en voyage, dans une gare. Vous avez à la fois faim et soif. N’ayant pas le temps d’aller faire un vrai repas, vous cherchez et trouvez un distributeur de boissons et de sandwiches. Tarif unique : 2 €. Vous repérez la boisson et le sandwich qui vous conviennent et cherchez dans votre porte-monnaie deux pièces de 2€. Et là, vous découvrez que vous n’avez plus qu’une pièce de 2€…
Vous envisagez d’aller faire de la monnaie au kiosque le plus proche, mais il y a une longue file d’attente à la caisse, et votre train part dans moins de cinq minutes. Bref, avec votre unique pièce de 2€, il va falloir choisir entre boire et manger. Vous vous consultez : ai-je plus faim ou plus soif ?
Votre ventre gargouille, pour vous répondre, mais plus fort encore, vous sentez votre gorge, rapeuse comme du papier de verre… La réponse est claire ! Vous insérez joyeusement votre pièce de 2€ dans le distributeur, composez le code de la boisson que vous souhaitez, regardez avec satisfaction la bouteille tomber dans le bac de distribution, la prenez, l’ouvrez et aaaaahhhh… que c’est bon de se désaltérer !!!
La deuxième gorgée vous donne presque autant de plaisir que la première… A la troisième, curieusement, vous remarquez que votre attention commence à se tourner vers votre ventre qui continue de gargouiller, et duquel semble monter une réclamation : « mais pourquoi as-tu choisi de prendre une bouteille ! Tu es idiot ou quoi ??? Tu n’as pas senti combien tu avais faim ? Et maintenant, tu vas te faire trois heures de train en ayant faim comme ça ? C’est vraiment n’importe quoi !!! »…
Et là, curieusement, vous manquez d’arguments pour répondre à cette voix furieuse qui vous invective ainsi… Vous montez dans le train, en étant peu à peu convaincu par son discours… Quelques minutes plus tard, vous vous interrogez sérieusement sur votre lucidité et votre capacité à faire des choix pertinents, au fur et à mesure que la faim continue de vous tenailler… et votre voyage perd soudain tout son charme, non pas tant parce que vous avez très faim, mais parce que vous vous demandez en boucle « mais pourquoi est-ce que je fais toujours de mauvais choix ? »…
Est-ce que ce type de situation vous rappelle quelque chose ?
Si oui, voici quelques éléments qui pourront peut-être vous expliquer comment nous pouvons nous retrouver régulièrement dans pareille situation…

La « balance intérieure »
Le principe est simple : lorsque nous sommes dans une situation dans laquelle deux possibilités s’offrent à nous,  chacune de ces possibilités peut contribuer à nourrir l’un de nos besoins fondamentaux. Dans notre exemple, d’un côté, un besoin d’hydratation, de l’autre, un besoin de nourriture.
A un instant T, dans notre « balance intérieure des besoins », il y en a toujours un qui est plus intense que l’autre et qui pèse plus lourd dans notre balance : c’est celui qui est le moins nourri à ce moment-là.
Dans notre exemple, à un instant T, j’ai plus soif que faim : c’est donc la soif qui « pèse plus lourd » dans ma balance intérieure.
Nous n’avons aucun choix sur le « poids » intérieur de nos besoins, instant après instant : notre seul choix réside dans notre façon de gérer la situation, une fois que nous avons pris connaissance de l’état de notre balance intérieure.
Dans notre exemple, il n’y a pas eu de « gestion » de la situation : la part de nous qui avait soif, et qui était la plus forte, à cet instant-là, nous a fait agir en faisant le choix apparent de la boisson.
En réalité, il n’y a eu aucun choix, puisque c’est cette part de nous qui, prenant le contrôle de l’ensemble de nous, (y compris de ce qui en nous peut faire des choix réels, et que j’appellerai le « Soi »), nous a agi, comme un marionnettiste contrôle sa marionnette.

La remise en question du non-choix :
Une fois ce non-choix effectué,  un second mécanisme interne en génère la remise en question : comme nous l’avons vu précédemment, à un instant T, dans notre « balance intérieure des besoins », il y en a toujours un qui est plus intense que l’autre et qui pèse plus lourd dans la balance. Or, bien évidemment, à la seconde où vous buvez une gorgée de la précieuse boisson que vous venez d’acheter, votre besoin d’hydratation diminue, et votre besoin de nourriture prend alors aisément le dessus :
C’est ce changement  de « poids » des besoins dans notre balance intérieure qui entraine la remise en question du non-choix, la part qui a besoin de manger remettant en question le fait d’avoir privilégié le besoin d’hydratation à son détriment, en arguant le fait qu’il est évident que vous avez bien plus faim que soif… oubliant complètement qu’un instant plus tôt, lorsque l’action a été posée, la balance des besoins ne penchait pas en sa faveur !!! Commence alors la litanie des reproches et la remise en question de notre capacité à discerner les choix pertinents pour notre bien-être…

Alors, comment retrouver notre capacité de choix ?
Nos parts agissent à partir :
1) de leur pulsion instinctive à nourrir leur besoin du moment (moteur d’action = désir)
2) de leur pulsion instinctive à fuir la frustration entrainée par le non-nourrissement de leur besoin - frustration qui est archaïquement perçue comme pouvant ultimement conduire à la mort (moteur d’action = peur)
Lorsqu’on réalise que nos parts agissent à partir des deux moteurs d’action les plus puissants dans la structure de survie de l’être humain, on comprend aisément pourquoi il peut être aussi difficile de ne pas être agi par leurs pulsions…

Sans Soi, pas de choix !
Retrouver notre « libre-arbitre » reste cependant possible, à une seule condition : pour qu’il y ait liberté, il faut qu’il y ait un arbitre ! En l’occurrence, c’est le Soi, c’est-à-dire, l’espace-conscience en lequel se manifestent nos multiples aspects intérieurs, nos parts, qui est cet arbitre naturel : le Soi préexiste à la personnalité, à ce pour quoi nous nous prenons quotidiennement, à ce à quoi nous nous identifions habituellement lorsque nous disons « je »… Lorsque nous sommes dans l’espace-conscience du Soi, nous pouvons observer la présence de ses qualités : calme, curiosité ouverte à tout ce qui est, confiance, compassion, et surtout… aucune peur, de quelque sorte que ce soit…
Le Soi préexistant à nos instincts de survie, étant l’expression individué de la Vie même, est la seule instance intérieure pouvant nous permettre de poser un choix conscient exempt de la peur de la frustration. Car choisir, c’est choisir sa frustration, consciemment.
Lorsque la situation de notre exemple est vécue par les parts craignant d’être frustrées dans le nourrissement de leurs besoins, que se passe-t-il ? C’est la loi du plus fort : le plus fort manque l’emporte, la plus grande peur de la frustration l’emporte…
Mais  lorsque la situation de notre exemple est vécue depuis l’espace-conscience du Soi, que se passe-t-il ? Le Soi, étant conscient du mode de fonctionnement des parts, choisit quel besoin il choisit de privilégier, en cet instant, en se reliant à la joie éprouvée par sa part lorsque son besoin sera nourri ET il choisit de ne pas donner la priorité à l’autre part, en se reliant à la frustration qui sera celle de cette part en voyant que son besoin ne sera pas nourri, pour le moment.
Ainsi, il choisit à la fois la joie ET la frustration, étant conscient que tout choix suppose de faire le deuil de l’option qui n’est pas retenue en cet instant
Le non-choix résulte de l’incapacité des multiples aspects intérieurs composant ce que l’on peut appeler notre « moi » (ce à quoi nous nous identifions habituellement, ce pour quoi nous nous prenons) à pouvoir envisager sereinement la frustration temporaire de leur besoin.
Le choix véritable est donc la résultante de la capacité de l’espace-conscience, du Soi, à envisager sereinement, à la fois la joie temporaire d’un besoin nourri ET la frustration temporaire d’un besoin non nourri

jeudi 21 juin 2012

Anxieux ? Soyez sur le Qui-Vive !

Extrait du livre « The Book of Secrets »
d'Osho

 
Lorsque vous vous sentez inquiets, pris par l'inquiétude, que faire ?
Que faites-vous d'habitude lorsque l'inquiétude est là ? Vous essayez de la résoudre.
Vous essayez des alternatives et vous vous y enfoncez de plus en plus.
Vous créerez un plus grand désordre parce que l'inquiétude ne peut pas être résolue par la pensée. Elle ne peut pas être dissoute par la pensée parce que la pensée elle-même est une sorte d'inquiétude.

Cette technique dit: ne faites rien avec l'inquiétude. Soyez simplement vigilant ! 

Je vais vous raconter une vieille anecdote à propos de Bokuju, un autre maître Zen.
Il vivait seul dans une grotte, mais pendant la journée ou même pendant la nuit, il disait et parfois fort : "Bokuju" - son propre nom et il disait ensuite: "oui, je suis ici." Et personne d'autre n'était là. Alors ses disciples avaient coutume de lui demander: "Pourquoi appelez-vous "Bokuju", votre propre nom et ensuite énoncer: "Oui monsieur, je suis ici ?"
Il dit : "Chaque fois que je me mets à penser, je dois me rappeler d'être vigilant et donc j'appelle mon propre nom: "Bokuju". Au moment où j'appelle "Bokuju" et que je dis: "Oui monsieur, je suis ici," la pensée, l'inquiétude disparaît."
Puis vers la fin de sa vie, pendant deux ou trois ans, il n'a jamais plus appelé: "Bokuju" et n'a jamais plus répondu : "Oui monsieur, je suis ici."
Les disciples ont demandé: "Maître, maintenant vous ne le faites plus jamais."
Alors il a dit : "Mais maintenant Bokuju est toujours là. Il est toujours là et il n'y a plus besoin. Avant j'avais l'habitude de le manquer. Parfois l'inquiétude me prenait, m'enveloppait complètement et Bokuju n'était pas là. Aussi, je devais me rappeler: "Bokuju" et l'inquiétude disparaissait."

Essayez avec votre nom. Lorsque vous sentez une angoisse, appelez simplement votre nom - ou n'importe quel autre nom, mais votre nom - et répondez-y ensuite, "Oui monsieur, je suis ici" et sentez la différence. L'inquiétude ne sera pas là.
Au moins pendant un petit moment, vous aurez une lueur au-delà du flou et cette lueur peut être approfondie.
Une fois que vous savez que si vous devenez alerte, l'inquiétude n'est plus là, elle disparaît ; vous êtes parvenu à une profonde connaissance de votre propre être et du mécanisme du travail intérieur. Une fois que vous savez que si vous devenez alerte, l'inquiétude n'est plus là, elle disparaît ; vous êtes parvenu à une profonde connaissance de votre propre être et du mécanisme du travail intérieur.

vendredi 1 juin 2012

Ce Que Je Suis...



Comment découvrir ce que Je Suis véritablement ?
En découvrant ce que je ne suis pas, ce pour quoi je me prends...

Comment découvrir ce que je ne suis pas, ce à quoi je m'identifie de façon erronée ?
En observant ce qui en moi n'est pas d'accord avec CE QUI EST...

Ce que Je Suis véritablement est toujours d'accord avec CE QUI EST.
Y compris lorsque CE QUI EST est ce que je ne suis pas, ce pour quoi je me prends...

Ce que Je Suis véritablement est tout CE QUI EST,
INCLUANT avec bienveillance ce pour quoi je me prends...

Seul ce que pour quoi je me prends peut vouloir exclure ce que je ne suis pas véritablement (donc lui-même) en croyant sincèrement atteindre ainsi ce que Je Suis véritablement...

Redécouvrir Ce Que Je Suis véritablement est un chemin d'inclusion, jamais d'exclusion...
Ce Que Je Suis en vérité inclut TOUT CE QUI EST...

Cet espace ouvert que je découvre être peut alors être traversé librement, simplement, par les sensations, les émotions, les pensées, sans se les approprier, sans qu'elles deviennent "mes" sensations, "mes" émotions, "mes" pensées...
Elles traversent le ciel immuable du JE réel que JE SUIS,
espace infini, accueil infini, souriant avec une tendresse infinie à tout ce qui le traverse...

jeudi 31 mai 2012

Le silence



Le Silence est notre véritable nature.
Ce que nous sommes fondamentalement n’est que Silence,
libre d’un commencement et d’une fin.
Il fut avant le commencement de toute chose.
Sans cause, sa grandeur est son existence même.

Silence, origine de tout objet,
lumière qui donne aux objets aspect et forme.
Tout mouvement, toute activité est harmonisée par le Silence.

Silence sans opposition au bruit, au-delà du positif et du négatif.
Dissolution de toute objet, sans relation avec aucune expression mentale,
silence libre à jamais du mental.
Jamais défini, mais ressenti car plus proche que le plus proche.

Le Silence est liberté sans restriction ni centre ;
il est notre totalité, ni à l’intérieur ni à l’extérieur du corps.

Le Silence est joie, non plaisir ;
il n’est pas psychologique, senti sans quelqu’un qui sent, sans intermédiaire.

Sacré, Grâce salutaire, sans peur.
Toute autonomie comme l’Amour et la Beauté, intouchable par le temps.
Méditation libre de toute intention, libre d’un méditant.
Absence de soi, Silence, Absence de l’Absence.

Le son qui vient du Silence est Musique.
Toute activité est créative lorsqu’elle vient du Silence.
Il est constamment un nouveau commencement.
Le Silence précède la parole et la poésie, la musique et tout art.
Le Silence est l’origine de toute activité créatrice.

Ce qui crée vraiment dans le monde, c’est la vérité.
Le Silence est le monde. Le Silence est Vérité.

Celui qui est établi dans le Silence vit dans une offrande constante,
une prière sans demande, remerciement, amour permanent.

mardi 22 mai 2012

Vivre âgé ou vivre sans âge ?




Quelle est ma relation avec la vie qui jaillit dans chaque instant, suis-je bourgeon, vieille branche ou l’avenir de tous les possibles…?

Aimez-vous jaillir, apparaître de votre sommeil profond avec l’envie d’explorer la nouvelle journée qui s’offre à vous, d’en faire une aventure, ou cherchez- vous à tout contrôler et gérer pour n’avoir pas d’imprévus ?
Etes-vous ému d’exister, de vivre, sans vous en justifier… 
...ou avez- vous la pression de la réussite donc de l’échec ?
Quelle est votre alliance avec le temps qui passe, êtes vous dans une obligation de vous synchroniser « avec le temps mécanique d’une horloge » ou est ce que vous savourez chaque respiration, chaque regard, chaque atmosphère paysagée ?
Est-ce que vous agissez avec plein d’allant, curieux, en ayant envie de vivre pleinement votre journée ou est ce que vous vous éprouvez fatigué, la tête remplie de pensées des choses que vous avez à faire…?
Votre identité est-elle construite par votre mémoire mécanique ou est-ce que vous vous étonnez de mémoriser et d’oublier … ?
Est ce que votre journée est un chemin de croix parsemée de corvées, de retards et d’impatience ou alors votre présence s’enrichit-elle de rendez vous intimes et joyeux avec tout ce qui Est ?
Aimez-vous inviter les autres à jouer à la vie avec vous ou pratiquez vous « le sérieux et la performance » ... ?
Aimez-vous vous endormir sereinement : rêver, oublier, renaitre chaque matin, comme si vous étiez le voyage et la destination, la vie et son invention ou bien votre vie est–elle plate, sans surprise et sans invitation ?
Aimez-vous penser, imaginer, inventer, vous adapter aux différences et aux conflits ou craignez-vous le réel quotidien ?

Votre quotidien voyage… sur cette terre… à 1600 kms/h dans le cosmos depuis des milliards d’années, en êtes vous surpris ?!
Est-ce que vous aimez apprendre à exister en conscience ou est-ce que seule l’idée de vieillir ou de rajeunir vous préoccupe ?
Etes-vous prêt à l’immédiateté de l’imprévu qui souffle le château de cartes des certitudes, ou bien vous prenez-vous pour une personne immortelle comme si le temps était un dû ?
Aimez-vous être l’infinie présence de la jeunesse éternelle, sans la peur de passer la « porte des étoiles », qui se présente dans chaque regard ou chose vue et émue…?

Mes Amis, ce qui se fait dans chaque instant pour nous donner la vie, est plus qu’un miracle, c’est la VIE… 
Seule la vie ne meurt pas car si la vie mourrait, « toutes les formes manifestées » auraient disparu définitivement… plus d’humains, d’animaux, de plantes, etc .
Vivre en conscience de l’instant présent qui réconcilie le passé le présent et le futur donne la découverte du passage et la connaissance ludique, simplifiante, apaisante de ce qui pulse et bat au plus profond de notre vie matérielle devenue notre essence spirituelle.
Ces métamorphoses sont incessantes, impensables pour la pensée mécanique et pour « l’humain machine » mais elles sont joyeuses, ludiques, jaillissantes, structurantes pour l’humain spirituel sans âge vivant, incarné maintenant qui sait « vieillir jeune ».

jeudi 17 mai 2012

Faire ami avec ses émotions

Extrait du livre « The art of Dying »
d'Osho

 
Il y a quelque part cette peur qui fait que je me renferme, et cela me rend dur et triste et désespéré, et en colère, et sans espoir. Cela semble tellement subtil que je ne peux pas vraiment être en contact avec tout cela. Comment puis-je le voir plus clairement ? 

Le seul problème avec la tristesse, le désespoir, la colère, le désespoir, l'inquiétude, l'angoisse, la misère, c'est que vous voulez vous débarrasser d'eux. C'est là le seul obstacle. Vous devrez vivre avec eux. Vous ne pouvez pas simplement vous en échapper. Ils sont la situation même par laquelle la vie doit s'intégrer et grandir; ils sont les défis de la vie. Acceptez-les, ce sont des bénédictions déguisées. 
Si vous voulez vous en échapper, si vous voulez d'une façon ou d'une autre vous débarrasser d'eux, alors un problème surgit ; car si vous voulez vous débarrasser de quelque chose vous ne la regardez jamais directement; puis la chose commence à se cacher de vous parce que vous la jugez et la chose en question continue à se déplacer plus profondément dans l'inconscient, se cache dans les recoins les plus sombres de votre être, là où vous ne pouvez pas la trouver. Elle se déplace dans le sous-sol de votre être et se cache là et bien sûr, plus elle s'enfonce profondément, plus elle crée de difficultés parce qu'alors elle se met à fonctionner depuis des recoins inconnus de votre être et vous êtes alors complètement impuissant.
Aussi, la première chose est de ne jamais réprimer.
La première chose est: "ce qui est, est".
Acceptez-le et laissez-le venir ; laissez-le venir devant vous.
En fait, de dire seulement: "ne réprimez pas" n'est pas suffisant.
Si vous me permettez, j'aimerais plutôt dire: "Prêtez-lui un soutien amical".

Vous ressentez de la tristesse ?
 Prêtez-y lui un soutien amical ; ayez de la compassion envers elle. 
La tristesse a aussi un être. 
Permettez-la, embrassez-la; asseyez-vous avec cela, donnez-lui la main, soyez amical, soyez en amour avec elle.
La tristesse est belle ! Il n'y a aucun mal à être triste.
Qui vous a dit que quelque chose est mal dans le fait d'être triste ?
En fait, seulement la tristesse vous donne de la profondeur.
Le rire est peu profond ; le bonheur est superficiel.
La tristesse va jusqu'aux os, jusqu'à la moelle même, rien ne pénètre aussi profondément que la tristesse. Aussi, ne vous inquiétez pas. Restez avec elle et la tristesse vous conduira au tréfonds de votre coeur. Vous pouvez la chevaucher et vous serez à même de connaître certaines choses nouvelles de votre être que vous n'aviez jamais connu auparavant. Ces choses peuvent seulement être révélées dans un état triste, elles ne peuvent jamais être révélées dans un état heureux.
L'obscurité aussi est bonne et l'obscurité aussi est divine.
Une personne qui peut être patiemment triste constatera soudain un matin qu'un bonheur d'une source inconnue, émerge dans son cœur ; cette source inconnue est l'existence.
Vous l'avez gagné si vous avez été vraiment triste; si vous avez été vraiment désespéré, désespéré, sans nul espoir, malheureux, misérable. Si vous avez vécu en enfer, vous avez gagné le ciel, vous avez payé le prix. Confrontez la vie, prenez la à bras le corps. Des moments difficiles seront là, mais un jour vous constaterez que ces moments difficiles vous ont donné la force parce que vous les avez confrontés ; ils avaient leur sens. Ces moments difficiles sont rudes lorsque vous les traversez ; mais plus tard vous verrez qu'ils vous ont rendu plus intégré, sans eux vous ne seriez jamais devenu centré, enraciné.
Laissez l'expression être l'une des règles les plus fondamentales de votre vie, même si vous devez en souffrir, souffrez-en. Vous ne serez jamais perdant, cette souffrance vous rendra de plus en plus apte à profiter de la vie, de vous réjouir dans la vie.

mardi 8 mai 2012

Ishiki no Maru


12 et 13 mai 2012 à Vincennes
ISHIKI NO MARU 
 Au coeur de la joie, chanter l'instant vivant
La Joie nous traverse à chaque instant… Elle n’est pas un état présent ou absent selon les circonstances, elle est notre nature essentielle…
« Oui mais… si c’est ma nature essentielle, pourquoi je ne la sens pas tout le temps ??? » Parce que je porte mon attention ailleurs que là où se trouve mon être véritable…
Ce stage a pour intention d’offrir à chacune et chacun un temps pour redécouvrir ce courant intime de la joie que nous sommes, et lui permettre de nous traverser et jaillir librement…
Mon constat est que pour goûter pleinement la joie impersonnelle que nous sommes, il est précieux de découvrir comment notre façon de prendre "personnellement" ce qui nous arrive y fait obstacle...
Pour ce faire, ce stage vous invite à un travail sur les trois plans (corps, émotions, pensées) dans lequel vous découvrirez :
- des « clefs de conscience » permettant de tourner notre attention vers la Joie Pure
- le chant des « mots-âmes » (kototama) : le plus grand des kototama est le Rire et nous redécouvrirons ensemble le principe énergétique de la joie par le chant des mots-âmes
- des pratiques corporelles permettant au corps de pouvoir exprimer la Joie qu’il contient dans chacun de ses atomes et d’entrer dans la Danse du Vivant.
Le stage alternera des temps de partage interactif, des temps de pratique des mots-âmes avec des temps de présence silencieuse permettant à l’essentiel de pouvoir être goûté…
Deux jours à vous offrir pour goûter la Joie que vous êtes !!!
"Au coeur de l'instant, redécouvrir le rire sacré de la Vie
qui joue à être toute chose..."
(Isabelle Padovani)

Stage ouvert à tous, sans aucun pré-requis : il reste encore des places !

Télécharger le bulletin d'inscription : ou S'inscrire en ligne :

 
Stage animé par Isabelle Padovani

Ce stage aura lieu au Centre Forme et Santé, 17 avenue de Paris, à Vincennes. 
 Le montant des frais de participation est de 195 € pour le week-end.
Horaires :   de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 le samedi
                     de 09h30 à 12h30 et de 14h00 à 17h30 le dimanche

Pour tous renseignements complémentaires :

06 86 59 57 16
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mercredi 18 avril 2012

De l'injonction à l'excellence à "l'imperfectitude"...


Article paru dans la revue Vivre


Je vous propose de lire ce courriel que je viens de recevoir d’une étudiante… 

 « Toujours sous pression, qu’elle soit sociale ou parentale…tellement sous pression, que mon corps a fini par la rejeter et en tomber malade…L’entourage attendait beaucoup de moi et j’attendais tant de mon entourage, je l’avais en moi ! Je me souviens qu’avant de tomber malade, lorsque j’étais en première année de médecine, le jour du premier partiel plus exactement, j’étais vraiment très stressée, et puis je suis passée devant un mendiant dans la rue. Et là je me suis dit que ma seule préoccupation c’était de réussir un examen, alors que lui ses préoccupations étaient de savoir où dormir, quoi manger, à qui parler… Et là, j’ai relativisé et je me suis rendue compte de la chance que j’avais ! Bien sûr, cela ne m’a pas empêché de tomber malade, mais même le rapport à la maladie change la vision que l’on a du monde ! Lorsque je suis en période de crise : je souffre, quand je ne suis pas en crise : je revis ! Je profite de chaque instant, une anecdote toute bête : je marche ! Je profite de chaque occasion que j’ai de me déplacer pour marcher parce qu’en période de crise la fatigue est telle que je marche aussi rapidement qu’une personne de 90 ans alors que j’en ai 23 ! Avec la maladie j’ai réappris à marcher, à comprendre que c’était un réel cadeau et j’en profite tous les jours ! » 

 Mes Amis, cet émouvant témoignage nous parle intimement … oui nous souffrons tous de ces injonctions à la réussite. Pression extérieure et pression que nous nous mettons nous même… Y a t-il une pédagogie plus féconde ! Aimez vous apprendre de vos erreurs ?... de vos hésitations, de vos doutes, de vos incertitudes, de vos émotions et de vos joies… ! Aimez-vous retenir, recommencer et transformer votre relation avec vous même en rapport avec le monde réel… ?

« L’imperfectitude » Recommencer de nouveau, c’est essayer… sans peurs…
 Dans le mot « essayer » est déjà inclus le succès, l’esprit de la première fois où agir n’est pas réussir mais aimer exister et expérimenter en agissant. Agir, c’est se renouveler sans cesse et s’encourager pour qu’émerge la joie de partager nos projets et nos rêves les plus optimistes, c’est ressentir l’intelligence de l’univers en nous… !!! C’est agir en faisant des essais-erreurs en dépassant la peur de se tromper. Ne les comptabilisons pas, c’est la somme de tous nos échecs acceptés, transformés dans la joie d’apprendre de nouveau. Vivez l’esprit de la première fois comme dans l’enfance quand vous aimiez apprendre de tout sans vous juger.
Redécouvrez la motivation première incluse dans l’idée de ne pas échouer, c’est retrouver la joie d’exister, de jouer et d’oser agir : « la pensée-action-satisfaction », le plaisir de l’action, non pas pour réussir mais seulement pour s’éprouver librement en oubliant le jugement d’incompétence que l’on aura sur soi. Oubliez le désir de perfection qui génère, en cas d’échec, de la dévalorisation, du découragement, voire de l’inhibition, ce qui vous rendra laxiste, déprimé et paresseux. Soyez au cœur de vos émotions face à la différence et au changement. Ne réussissez pas à devenir un autre plus comme ceci ou comme cela, cela vous éloignerait d’ici et maintenant, essayez simplement d’être vous-même avec un peu d’humour et de tendresse pour vous…
Rire c’est aimer apprendre. 
Souffrir c’est ne pas aimer se tromper.
Osons, redécouvrons un lien plus familier entre nous, soyons plus audacieux, « les meilleurs » pour éradiquer la pauvreté, la violence, les guerres, le terrorisme… voilà l’exploit collectif à réaliser. Contactons avec lucidité l’intelligence universelle qui œuvre déjà en nous, voilà le sens de notre vie.


vendredi 16 mars 2012

Au coeur de l'instant, permettre à la Joie d'être

Onsei-Do :
CONFERENCE-ATELIER
le vendredi 13 avril 2012 de 20h à 22h à Paris
à l'Univers d'Esther, 13 rue des Tournelles, 75004 Paris (métro Bastille)
sur le thème :
"Au coeur de l'instant, permettre à la Joie d'être"
Nous goûtons la joie par moment, lorsque certains de nos désirs se réalisent…
Nous mettons en œuvre de nombreux projets, sur le plan matériel, affectif, professionnel, spirituel,dans l’espoir qu’ils nous permettront de goûter cette joie tant recherchée …
Le constat étant que pour des heures, des jours, voire des mois d’action,
nous goûtons un moment de joie fugace… avant de repartir dans une nouvelle course à la joie !
Or la Joie n’est pas une expérience, pas un état, mais notre nature véritable,
l’essence même de ce qui anime chaque atome de notre univers,
précédant toute pensée, toute émotion, toute action…
Isabelle Padovani chemine depuis une trentaine d’années dans des voies thérapeutiques transpersonnelles et spirituelles. Exploratrice de l’unicité de l’être, elle est enseignante en Onsei-Do (la Voie du Son), coach de vie, facilitatrice en Communification® 
et formatrice en Communication NonViolente®.
Au cours de cette conférence-atelier, elle partagera avec l’humour qui la caractérise
les clefs pratiques qu’elle affectionne pour goûter la Joie
qui est la source de chaque instant.
Un temps de questions-réponses permettra une interaction vivante

avec le vécu des participants.
Participation aux frais : 10 euros

La conférence-atelier sera animée par Isabelle Padovani
 
Plan d'accès à l'Univers d'Esther :
Cliquez ICI pour accéder au site Internet de l'Univers d'Esther
Pour en savoir plus sur mon parcours personnel, cliquez ici  Découvrez quelques étapes de mon chemin de vie...
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jeudi 15 mars 2012

La tristesse en tant que méditation

Extrait du livre « Méditation : la première et dernière liberté»
d'Osho
 
La tristesse peut devenir une expérience très enrichissante.
Vous devez travailler avec elle.
Il est facile de vous échapper de votre tristesse - et toutes les relations sont d´ordinaire des évasions, on continue simplement à l´éviter. Et elle est toujours là, en dessous... le courant continue. Même dans une relation, elle éclate de nombreuses fois. Alors l'on tend à jeter la responsabilité sur l´autre, mais ce n´est pas une bonne chose.
C´est votre solitude, votre propre tristesse.
Vous n´avez pas encore fait la paix avec elle, ainsi elle éclatera encore et encore.
Vous pouvez vous échapper dans le travail. Vous pouvez vous échapper dans une occupation, dans une relation, dans la société, dans ceci ou cela, dans les voyages, mais cela n´ira pas loin, parce que cela fait partie de votre être.
 Chaque homme naît seul - dans le monde, mais seul, vient à travers les parents, mais seul. Et chaque homme meurt seul, se meut de nouveau seul hors du monde. Et entre ces deux solitudes nous continuons à nous tromper et nous duper. Il est bon de prendre son courage et d´entrer dans cette solitude. Pour autant dur et difficile que cela puisse sembler au début, cela paye énormément. Une fois que vous êtes en paix avec elle, une fois que vous commencez à l´apprécier, une fois que vous ne la sentez pas comme tristesse mais comme silence, une fois que vous comprenez qu´il n´y a aucune façon de vous échapper, vous vous détendez. Rien ne peut être fait à son sujet, ainsi pourquoi ne pas l´apprécier ?
Pourquoi ne pas entrer profondément en elle et la goûter, voir ce qu´il en est ? 
Pourquoi avoir peur inutilement ? Si cela va être là et c´est un fait - existentiel, non accidentel - alors pourquoi ne pas êtes en paix avec elle ? Pourquoi ne pas entrer en elle et voir ce qu´il en est ? Toutes les fois où vous vous sentez triste, asseyez-vous silencieusement et permettez à la tristesse de venir, n´essayez pas de vous en échapper.
Devenez aussi triste que vous le pouvez.
N´évitez rien... vous devez vous souvenir de cela.
Criez, pleurez... goûtez-la tout entière. Criez à mort... tombez à terre, roulez et laissez-la s´en aller d´elle même. Ne la forcez pas à s´en aller, elle disparaîtra, parce que personne ne peut rester dans une humeur permanente. Lorsqu'elle s'en ira vous serez délivré, absolument déchargé, comme si la gravitation entière avait disparue et vous pouvez voler, sans poids.
C´est le moment pour entrer en vous-même. 
Laissez venir d´abord la tristesse.
La tendance ordinaire est de ne pas la permettre, de trouver quelques moyens et façons de sorte que vous puissiez regarder ailleurs - aller au restaurant, à la piscine, rencontrer des amis, lire un livre ou aller voir un film, jouer de la guitare - faire quelque chose, de sorte que vous puissiez être occupé et que vous puissiez mettre votre attention ailleurs.
Vous devez vous souvenir de ceci - lorsque vous vous sentez triste, ne perdez pas l´occasion. Fermez les portes, asseyez-vous et sentez-vous aussi triste que vous le pouvez, comme si le monde entier était simplement un enfer. Entrez profondément en lui... plongez en lui.
Permettez à chaque pensée triste de vous pénétrer, à chaque émotion triste pour vous remuer.
Criez et pleurez et dites des choses - dites-les fort, il n´y a là aucune inquiétude à avoir.
Ainsi vivez d´abord la tristesse pendant quelques jours et au moment où le dynamisme de la tristesse disparaît, vous vous sentirez très calme, paisible - comme l´on se sent après un orage. Asseyez-vous silencieusement dans ce moment et appréciez le silence qui vient de lui-même. Vous ne l´avez pas apporté, vous apportiez la tristesse.
Lorsque la tristesse s´en va, dans le sillage, silence se pose.
Écoutez ce silence. 
Fermez vos yeux. Sentez-le... sentez sa texture même... son parfum. 
Et si vous vous sentez heureux, chantez, dansez.

mardi 14 février 2012

Un océan d'amour

Extrait de « Déraciner la souffrance »
de Nicole Montineri

Nous évoluons dans un océan d’amour et cependant nous percevons à peine sa puissante vibration qui soutient, pénètre et enveloppe tout ce qui vit.
C’est dans le silence qu’elle s’entend, lorsque l’esprit conditionné est suspendu dans l’espace intérieur vide et néanmoins plein du mouvement de l’énergie cosmique. Cette énergie est l’intelligence de la vie, qu’on peut appeler Dieu, l’Absolu, le Principe divin…
Elle est contenue dans chaque cellule, dans chaque particule qui nous constitue et nous entoure. Nous croyons que l’amour est un sentiment exclusif à l’égard d’une personne, qu’il émane de notre propre cœur. Or, tout ce qui apparaît est l’amour, même si notre pensée l’interprète comme absent. Il ne se limite pas aux êtres humains, mais englobe toutes les formes de vie, sans condition. Il est le mouvement de la conscience qui contient l’univers.
Nulle part et jamais nous ne pouvons être hors de l’amour.
Tout est parcouru de cette seule et unique énergie intelligente.
Nous en sommes abondamment remplis dès que nous nous ouvrons à tout ce qui est, lâchant l’ego qui se trouve emporté par ce flot puissant. Fin de notre isolement.
Aucune souffrance ne peut dès lors s’installer. Chacune de nos paroles, chacun de nos gestes et de nos actes ainsi mus par le mouvement consciemment accueilli et reflété voyagent loin dans l’espace et transcendent le temps.
Notre dignité est de témoigner de la présence lumineuse de cette énergie.
Un infini courant parcourt celui qui accepte de s’y relier en toute conscience.
Il est alors ce flot vibrant qui imprègne chaque chose.
Où est désormais la violence exercée contre soi-même et contre les autres ?
L’amour exprimé est notre éveil à l’unité de la vie.
Rien dans ce monde ne peut plus nous blesser. Nous avons rejoint notre part éternelle, l’élan spontané de la vie, sans commencement ni fin, la puissance fécondante qui s’accomplit en elle-même. Il n’existe aucune frontière à cette énergie, nous vivons en elle, nous y sommes reliés substantiellement. C’est notre énergie. C’est la Vie.
Lorsque l’esprit est dégagé de ses conditionnements, de ses identifications, de ses projections et de ses attentes, bref, de tout ce tumulte qu’il génère, il permet à l’énergie de s’écouler en abondance dans le vaste espace qu’il laisse se dévoiler.
Le courant profond de la vie, à la fois tendre et exigeant, commence à œuvrer puissamment. Notre attitude détendue le laisse nous traverser sans résistance et nombre de choses peuvent alors survenir… Nous continuons d’utiliser le moi, mais nous n’y sommes plus enchaînés avec l’espoir vain d’y trouver la sécurité.
L’inattendu au cœur de chaque instant devient source de joie, d’émerveillement, et non plus cause de peurs. Nous savons que la vie dispose de toute chose et c’est avec une confiance totale que nous nous en remettons à elle.
Nous n’avons plus rien à prouver, nous ne nous approprions plus rien. Il n’y a plus que ce qui est : la vie dans son intégralité, qui n’est ni facile ni difficile, qui est paix.
Sans un dépouillement intérieur, sans une nudité d’esprit – qui est parfois le fruit de nos blessures – nous ne pouvons être remplis de cette paix."

mercredi 8 février 2012

Metanoïa, l'art du "faire retour"

"Passeport pour la liberté intérieure"
Stages animés par Isabelle Padovani, facilitatrice en Communification


Les stages
Métanoia et Perce-voir se complètent, puisqu’à eux deux,
ils traitent des mécanismes de conditionnement en lien avec les 3 cerveaux.
Ils peuvent cependant être suivis indépendamment l’un de l’autre,
si un aspect vous attire davantage.
Tarif pour un stage : 195 €
Tarif préférentiel pour les deux stages : 350 €

Metanoia

L'art du
"Faire retour"...
17 et 18 mars 2012 (Vincennes)
(travail sur les cerveaux reptilien et limbique)
 
"La grotte dans laquelle vous craignez d'entrer est celle qui contient le trésor que vous cherchez..."

Comment accéder à la paix intérieure à laquelle nous aspirons en n’étant plus asservi par nos peurs ?
Comment ne plus être des « réacteurs » et devenir des « acteurs » de notre vie en retrouvant du pouvoir d’action ?
Comme quitter le monde de la survie pour entrer dans la danse de la vie se goûtant d’instant en instant ?
Comment activer notre potentiel inné et offrir au monde le cadeau unique de ce que nous sommes ?

Autant de questions auxquelles ce stage se propose d’apporter des pistes de réponses :
- en vous faisant découvrir le modèle des « trois cercles », structure de l’harmonie intérieure
- en vous offrant des outils concrets vous permettant d’évaluer où vous vous situez, en termes de liberté intérieure, dans les différents domaines de votre vie
- en vous partageant les clefs du programme « quitter la Matrice »
- en vous guidant dans la découverte de la Metanoïa, l’antique art du « faire retour » vers soi

Deux de nos trois cerveaux (le reptilien et le limbique) nous poussent à fuir ce qui est en réalité la porte d’accès du seul espace de sérénité durable : ce stage propose de dépasser les réflexes conditionnés de ces deux cerveaux, pour oser prendre une porte d’entrée vers nous-mêmes qui est habituellement perçue par eux comme une source de danger, en raison de la trop grande intensité qui s’y vit…
Ce mouvement du « faire retour » est symbolisé par la crucifixion dans la tradition chrétienne, l’arcane XII dans le Tarot, Odin sur Yggdrasill dans la tradition nordique, Bouddha assis pendant des années sous son figuier : tous ces apparents « sacrifices » témoignent de cette volonté humaine de dépasser nos réflexes animaux de survie pour accéder à la divinité que nous sommes…
Ce stage est une invitation à vivre ce mouvement sacré vers notre nature véritable

Si vivre en être libre vous tient à cœur, ce stage est pour vous !!! .
Bulletin d'inscription :

Réservation en ligne :

Perce-voir la Vérité
Découvrir qui nous sommes en vérité, au-delà des croyances et de l'histoire-moi...
09 et 10 juin 2012  (Vincennes)
(travail sur le néo-cortex)
Intentions de ce stage :
Ce stage vous offre l’opportunité de visiter vos croyances et votre histoire de telle manière que vous puissiez voir à travers elles, en ayant réellement la possibilité de vous mettre à nu, de vous démêler de « l’histoire-moi » que vous prenez pour votre identité et de pouvoir agir sans que vos actions soient la condition à ce que vous nommez « bien-être ».
Vous aurez la possibilité de découvrir par vous-même qu’en réalité, vous êtes déjà tout ce que vous souhaitez le plus, sans avoir besoin d’aller nulle part pour cela, ni faire quelque chose, sans chercher à devenir quelqu’un, obtenir ou fuir quelque chose : juste être la vérité de qui vous êtes…
Une occasion de découvrir enfin qui vous êtes vraiment
Bulletin d'inscription :
Réservation en ligne :

Pour découvrir tous les stages : www.communification.eu