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jeudi 27 octobre 2011
KIYOKI KOKORO, le Chant de la Paix du Coeur
dimanche 23 octobre 2011
Les Clefs du Royaume : une vision non-duelle des enseignements de Jésus
vendredi 21 octobre 2011
Le Maître du Silence
Extrait de « Le monde du Zen »
de Wilson Ross Nancy
de Wilson Ross Nancy
Un moine qui s'était baptisé lui-même "le maître du silence" était en réalité un mystificateur qui n'entendait rien au zen. Pour mieux duper les gens, il avait à son service deux moines éloquents qui répondaient pour lui aux questions qu'on lui posait, tandis que lui-même n'ouvrait jamais la bouche, comme pour justifier son nom.
Un jour, alors que ses acolytes étaient absents, il reçut la visite d'un moine pèlerin qui lui demanda : - "Maître, qu'est-ce que le Bouddha ?"
Ne sachant que faire ni que dire, le pseudo "maître du silence" regarda dans toutes les directions, cherchant ses complices.
Le pèlerin, apparemment satisfait, lui demanda alors :
- "Qu'est-ce que le dharma ?"
Toujours aussi embarrassé, notre homme leva les yeux vers le plafond puis les baissa vers le sol, appelant à son aide le ciel et l'enfer.
Le pèlerin demanda encore :
- "Qu'est-ce que la sangha ?"
"Le maître du silence" se contenta de fermer les yeux.
Le pèlerin lui demanda enfin :
- "Qu'est-ce que la grâce ?"
Abandonnant tout espoir, le "maître du silence" ouvrit les bras en signe de capitulation.
Sur quoi le moine pèlerin s'en alla, manifestement enchanté de sa visite.
En cours de route, il rencontra les deux acolytes du "maître du silence" et il se mit à leur parler de lui en termes enthousiastes.
Voici ce qu'il leur dit :
- "Je lui ai demandé ce qu'était le Bouddha, et aussitôt il s'est tourné vers l'est et vers l'ouest pour me faire entendre que les humains cherchent sans cesse le Bouddha là où il n'est pas.
Ensuite, je lui ai demandé ce qu'était le dharma, et pour me répondre il a regardé vers le haut et vers le bas, me signifiant ainsi que la vérité du dharma est un tout, où il ne faut faire aucune discrimination entre le haut et le bas, la pureté et l'impureté y étant également partagées.
Pour répondre à ma question, sur la sangha, il a fermé les yeux sans rien dire, me rappelant ainsi le fameux dicton : "Celui qui peut fermer les yeux et dormir profondément dans les gorges profondes des montagnes, celui-là est un grand moine".
Enfin, en réponse à ma dernière question : "Qu'est-ce que la grâce ?", il a ouvert les bras et m'a montré ses deux mains, pour me faire comprendre que la grâce est une bénédiction guidant les êtres sur le chemin de la vie...
Oh ! Quel maître éclairé ! Et que son enseignement est profond !"
Lorsque les deux moines furent rentrés, le "maître du silence" les gourmanda vivement.
- "Où donc traîniez-vous encore ?" leur dit-il. "Il y a une heure, un pèlerin qui m'a accablé de questions m'a mis dans un embarras mortel, où j'ai failli perdre ma réputation !"
vendredi 14 octobre 2011
La Compassion pour soi
Si vous ne vous aimez pas, vous ne serez jamais capable d'aimer quelqu'un d'autre.
Si vous n'êtes pas aimant envers vous-même, vous ne pouvez pas être aimant envers autrui.
Vos prétendus saints, qui sont tellement durs envers eux-mêmes, ne font que prétendre aimer les autres. Ce n'est pas possible, psychologiquement, c'est impossible.
Si vous ne pouvez pas être aimant avec vous-même, comment pouvez-vous être aimant envers autrui ?
Tout ce que vous êtes envers vous-même, vous l'êtes envers les autres.
Faites-en un principe de base. Si vous vous détestez, vous détesterez les autres et l'on vous a appris à vous détester. Personne ne vous a jamais dit: "Aime-toi !"
L'idée même semble absurde ; s'aimer soi-même ? L'idée même n'a pas de sens, s'aimer soi-même ? Nous pensons toujours que pour aimer, quelqu'un d'autre est nécessaire.
Mais si vous ne l'apprenez pas avec vous-même, vous ne serez pas à même de le pratiquer avec autrui. L'on vous a répété, constamment conditionné : "tu n'as aucune valeur".
De tous les côtés l'on vous a démontré, l'on vous a dit, que vous êtes sans valeur, que vous n' êtes pas tel que vous devriez être, que vous n'êtes pas accepté tel que vous êtes.
Il y a de nombreux: "tu devrais" suspendus sur votre tête et ces : "tu devrais" sont presque impossibles à accomplir. Et lorsque vous ne pouvez pas les accomplir, lorsque vous échouez, vous vous sentez condamné. Une haine profonde surgit en vous contre vous-même.
Comment pouvez-vous aimer les autres ?
Si plein de haine, où allez-vous trouver de l'amour ?
Aussi, vous ne faites que prétendre, vous faites seulement semblant d'être amoureux. En profondeur, vous n'êtes amoureux de personne ; vous ne pouvez pas l'être. Ces prétentions sont bonnes pendant quelques jours, puis la couleur disparaît, puis la réalité s'affirme.
Chaque liaison amoureuse traverse des écueils. Tôt ou tard, chaque liaison amoureuse devient très contaminée. Et comment s'empoisonne-t-elle autant ? Les deux partenaires prétendent s'aimer, tous deux continuent à dire qu'ils s'aiment. Le père dit qu'il aime l'enfant ; l'enfant dit qu'il aime le père. La mère dit qu'elle aime sa fille et la fille continue à dire la même chose. Les frères disent qu'ils s'aiment. Le monde entier parle d'amour, chante l'amour… et pouvez-vous trouver un autre monde aussi absent d'amour ? Pas un iota d'amour n'y existe et il y a des montagnes de paroles d'amour, des himalayas de poésie sur l'amour.
Il semble que toutes ces poésies soient simplement des compensations. Puisque nous ne pouvons pas aimer, nous devons d'une façon ou d'une autre croire que nous aimons ; par la poésie, la chanson. Ce dont nous manquons dans la vie, nous le mettons dans la poésie. Ce dont nous continuons à manquer dans la vie, nous le mettons dans les films, dans les romans. L'amour est absolument absent, parce que le premier pas n'a pas encore été fait.
Le premier pas est : acceptez-vous tel que vous êtes ; laissez tomber tout les: "je devrais".
Ne portez aucun "il faudrait, je devrais" dans votre coeur !
Vous n'avez pas à être quelqu'un d'autre ; la vie ne s'attend pas à ce que vous fassiez quelque chose qui ne vous appartient pas. Vous avez simplement à être vous-même.
Détendez-vous et soyez simplement vous-même.
Soyez respectueux envers votre individualité et ayez le courage de signer avec votre propre signature ; ne continuez pas à copier les signatures des autres. La vie ne s'attend pas à ce que vous deveniez un Jésus ou un Bouddha ou un Ramakrishna ; elle s'attend simplement à ce que vous vous deveniez vous-même. Il est heureux que Ramakrishna n'ait jamais essayé de devenir quelqu'un d'autre; ainsi, il est devenu Ramakrishna. Il est heureux que Jésus n'ait jamais essayé de devenir comme Abraham ou Moïse, il est devenu Jésus. Il est heureux que Bouddha n'ait jamais tenté de devenir un Patanjali ou un Krishna ; c'est pourquoi il est devenu Bouddha.
Lorsque vous n'essayez pas de devenir un autre, alors vous vous détendez simplement ; alors une grâce surgit, alors vous êtes plein de grandeur, de splendeur, d'harmonie... parce qu'il n'y a alors aucun conflit ! Nulle part où aller, rien à se battre contre; rien à forcer, à vous imposer violemment à vous-même. Vous devenez innocent.
Dans cette innocence, vous ressentirez compassion et amour pour vous-même.
Vous serez si heureux avec vous, que même si Dieu vient et frappe à votre porte et vous dit: "Voudrais-tu devenir quelqu'un d'autre ?" vous lui répondrez: "Es-tu devenu fou ?! Je suis parfait ! Merci, mais n'essaie plus jamais ce gendre de chose, je suis parfait tel que je suis !".
Lorsque vous pouvez dire à Dieu: "Je suis parfait tel que je suis, je suis heureux comme je suis", c'est ce qu'en Orient nous appelons shraddha, la confiance ; alors vous vous êtes accepté et dans l'acceptation de vous-même vous avez accepté votre créateur.
En vous niant vous-même, vous niez votre créateur.
Si vous allez voir un tableau de Picasso et dites : "C'est faux, c'est raté et cette couleur aurait dû être comme ça", vous niez Picasso. Dès que vous dites : "Je devrais être comme ça", vous essayez d'améliorer Dieu. Vous lui dites: "Tu as commis des erreurs; je devrais être comme ça et Tu m'as fait comme cela". Vous essayez d'améliorer Dieu. Ce n'est pas possible, votre lutte est vaine, vous vous condamnez à l'échec.
Et plus vous échouez, plus vous vous détestez. Plus vous échouez, plus vous vous sentez condamné. Plus vous échouez, plus vous vous sentez impuissant. Et de cette haine, de cette impuissance, comment la compassion peut-elle surgir ? La compassion surgit lorsque vous êtes parfaitement enraciné dans votre être. Lorsque vous exprimez: "Oui, c'est ainsi que je suis". Vous n'avez aucun idéal à accomplir et immédiatement l'accomplissement commence à se produire !
Les roses fleurissent si belles parce qu'elles n'essaient pas de devenir des lotus.
Et les lotus fleurissent si beaux parce qu'ils n'ont pas entendu les légendes des autres fleurs.
Tout dans la nature va si merveilleusement en harmonie, parce que personne n'essaie de rivaliser avec quelqu'un, personne n'essaie de devenir un autre. Tout est comme il doit être.
Voyez clairement cela ! Soyez simplement vous-même et rappelez-vous que vous ne pouvez pas être autre chose, quoi que vous fassiez. Tout effort est futile, vous avez juste à être vous-même.
Il y a seulement deux façons d'être. L'une en rejetant ; vous pouvez rester le même; en condamnant, vous pouvez rester le même. L'autre en acceptant ; en capitulant, en ayant du plaisir, en célébrant, vous pouvez être le même. Votre attitude peut être différente, mais vous allez rester tel que vous êtes, la personne que vous êtes. Une fois que vous vous acceptez, la compassion surgit et ensuite vous commencez à accepter les autres !
Avez-vous observé, il est très difficile de vivre avec un saint, très difficile.
Vous pouvez vivre avec un pécheur ; vous ne pouvez pas vivre avec un saint parce qu'un saint vous condamnera continuellement; par son geste, par ses yeux, la manière dont il vous regardera, la manière dont il vous parlera. Un saint ne parle jamais avec vous ; il vous parle; il ne fait pas que simplement vous regarder, il a toujours quelque idéal dans ses yeux, un nuage, il ne vous voit jamais. Il a quelque chose de lointain et il ne cesse de vous y comparer… et, bien sûr, vous êtes toujours en dessous. Son regard même fait de vous un pécheur. Il est très difficile de vivre avec un saint… parce qu'il ne s'accepte pas lui-même, comment peut-il vous accepter ? Il a beaucoup de choses en lui, il ressent des notes discordantes et il croit qu'il doit aller au-delà. Bien sûr, il projette les mêmes choses sur vous en les magnifiant.
Mais selon moi, seule une personne qui s'est acceptée et qui dans son acceptation a accepté le monde entier, est une personne sainte. Pour moi, cet état d'âme est celui de la sainteté : l'état d'acceptation totale. Et cela guérit, c'est thérapeutique. Être simplement avec quelqu'un qui vous accepte totalement est thérapeutique. Cela vous guérira.
Si vous n'êtes pas aimant envers vous-même, vous ne pouvez pas être aimant envers autrui.
Vos prétendus saints, qui sont tellement durs envers eux-mêmes, ne font que prétendre aimer les autres. Ce n'est pas possible, psychologiquement, c'est impossible.
Si vous ne pouvez pas être aimant avec vous-même, comment pouvez-vous être aimant envers autrui ?
Tout ce que vous êtes envers vous-même, vous l'êtes envers les autres.
Faites-en un principe de base. Si vous vous détestez, vous détesterez les autres et l'on vous a appris à vous détester. Personne ne vous a jamais dit: "Aime-toi !"
L'idée même semble absurde ; s'aimer soi-même ? L'idée même n'a pas de sens, s'aimer soi-même ? Nous pensons toujours que pour aimer, quelqu'un d'autre est nécessaire.
Mais si vous ne l'apprenez pas avec vous-même, vous ne serez pas à même de le pratiquer avec autrui. L'on vous a répété, constamment conditionné : "tu n'as aucune valeur".
De tous les côtés l'on vous a démontré, l'on vous a dit, que vous êtes sans valeur, que vous n' êtes pas tel que vous devriez être, que vous n'êtes pas accepté tel que vous êtes.
Il y a de nombreux: "tu devrais" suspendus sur votre tête et ces : "tu devrais" sont presque impossibles à accomplir. Et lorsque vous ne pouvez pas les accomplir, lorsque vous échouez, vous vous sentez condamné. Une haine profonde surgit en vous contre vous-même.
Comment pouvez-vous aimer les autres ?
Si plein de haine, où allez-vous trouver de l'amour ?
Aussi, vous ne faites que prétendre, vous faites seulement semblant d'être amoureux. En profondeur, vous n'êtes amoureux de personne ; vous ne pouvez pas l'être. Ces prétentions sont bonnes pendant quelques jours, puis la couleur disparaît, puis la réalité s'affirme.
Chaque liaison amoureuse traverse des écueils. Tôt ou tard, chaque liaison amoureuse devient très contaminée. Et comment s'empoisonne-t-elle autant ? Les deux partenaires prétendent s'aimer, tous deux continuent à dire qu'ils s'aiment. Le père dit qu'il aime l'enfant ; l'enfant dit qu'il aime le père. La mère dit qu'elle aime sa fille et la fille continue à dire la même chose. Les frères disent qu'ils s'aiment. Le monde entier parle d'amour, chante l'amour… et pouvez-vous trouver un autre monde aussi absent d'amour ? Pas un iota d'amour n'y existe et il y a des montagnes de paroles d'amour, des himalayas de poésie sur l'amour.
Il semble que toutes ces poésies soient simplement des compensations. Puisque nous ne pouvons pas aimer, nous devons d'une façon ou d'une autre croire que nous aimons ; par la poésie, la chanson. Ce dont nous manquons dans la vie, nous le mettons dans la poésie. Ce dont nous continuons à manquer dans la vie, nous le mettons dans les films, dans les romans. L'amour est absolument absent, parce que le premier pas n'a pas encore été fait.
Le premier pas est : acceptez-vous tel que vous êtes ; laissez tomber tout les: "je devrais".
Ne portez aucun "il faudrait, je devrais" dans votre coeur !
Vous n'avez pas à être quelqu'un d'autre ; la vie ne s'attend pas à ce que vous fassiez quelque chose qui ne vous appartient pas. Vous avez simplement à être vous-même.
Détendez-vous et soyez simplement vous-même.
Soyez respectueux envers votre individualité et ayez le courage de signer avec votre propre signature ; ne continuez pas à copier les signatures des autres. La vie ne s'attend pas à ce que vous deveniez un Jésus ou un Bouddha ou un Ramakrishna ; elle s'attend simplement à ce que vous vous deveniez vous-même. Il est heureux que Ramakrishna n'ait jamais essayé de devenir quelqu'un d'autre; ainsi, il est devenu Ramakrishna. Il est heureux que Jésus n'ait jamais essayé de devenir comme Abraham ou Moïse, il est devenu Jésus. Il est heureux que Bouddha n'ait jamais tenté de devenir un Patanjali ou un Krishna ; c'est pourquoi il est devenu Bouddha.
Lorsque vous n'essayez pas de devenir un autre, alors vous vous détendez simplement ; alors une grâce surgit, alors vous êtes plein de grandeur, de splendeur, d'harmonie... parce qu'il n'y a alors aucun conflit ! Nulle part où aller, rien à se battre contre; rien à forcer, à vous imposer violemment à vous-même. Vous devenez innocent.
Dans cette innocence, vous ressentirez compassion et amour pour vous-même.
Vous serez si heureux avec vous, que même si Dieu vient et frappe à votre porte et vous dit: "Voudrais-tu devenir quelqu'un d'autre ?" vous lui répondrez: "Es-tu devenu fou ?! Je suis parfait ! Merci, mais n'essaie plus jamais ce gendre de chose, je suis parfait tel que je suis !".
Lorsque vous pouvez dire à Dieu: "Je suis parfait tel que je suis, je suis heureux comme je suis", c'est ce qu'en Orient nous appelons shraddha, la confiance ; alors vous vous êtes accepté et dans l'acceptation de vous-même vous avez accepté votre créateur.
En vous niant vous-même, vous niez votre créateur.
Si vous allez voir un tableau de Picasso et dites : "C'est faux, c'est raté et cette couleur aurait dû être comme ça", vous niez Picasso. Dès que vous dites : "Je devrais être comme ça", vous essayez d'améliorer Dieu. Vous lui dites: "Tu as commis des erreurs; je devrais être comme ça et Tu m'as fait comme cela". Vous essayez d'améliorer Dieu. Ce n'est pas possible, votre lutte est vaine, vous vous condamnez à l'échec.
Et plus vous échouez, plus vous vous détestez. Plus vous échouez, plus vous vous sentez condamné. Plus vous échouez, plus vous vous sentez impuissant. Et de cette haine, de cette impuissance, comment la compassion peut-elle surgir ? La compassion surgit lorsque vous êtes parfaitement enraciné dans votre être. Lorsque vous exprimez: "Oui, c'est ainsi que je suis". Vous n'avez aucun idéal à accomplir et immédiatement l'accomplissement commence à se produire !
Les roses fleurissent si belles parce qu'elles n'essaient pas de devenir des lotus.
Et les lotus fleurissent si beaux parce qu'ils n'ont pas entendu les légendes des autres fleurs.
Tout dans la nature va si merveilleusement en harmonie, parce que personne n'essaie de rivaliser avec quelqu'un, personne n'essaie de devenir un autre. Tout est comme il doit être.
Voyez clairement cela ! Soyez simplement vous-même et rappelez-vous que vous ne pouvez pas être autre chose, quoi que vous fassiez. Tout effort est futile, vous avez juste à être vous-même.
Il y a seulement deux façons d'être. L'une en rejetant ; vous pouvez rester le même; en condamnant, vous pouvez rester le même. L'autre en acceptant ; en capitulant, en ayant du plaisir, en célébrant, vous pouvez être le même. Votre attitude peut être différente, mais vous allez rester tel que vous êtes, la personne que vous êtes. Une fois que vous vous acceptez, la compassion surgit et ensuite vous commencez à accepter les autres !
Avez-vous observé, il est très difficile de vivre avec un saint, très difficile.
Vous pouvez vivre avec un pécheur ; vous ne pouvez pas vivre avec un saint parce qu'un saint vous condamnera continuellement; par son geste, par ses yeux, la manière dont il vous regardera, la manière dont il vous parlera. Un saint ne parle jamais avec vous ; il vous parle; il ne fait pas que simplement vous regarder, il a toujours quelque idéal dans ses yeux, un nuage, il ne vous voit jamais. Il a quelque chose de lointain et il ne cesse de vous y comparer… et, bien sûr, vous êtes toujours en dessous. Son regard même fait de vous un pécheur. Il est très difficile de vivre avec un saint… parce qu'il ne s'accepte pas lui-même, comment peut-il vous accepter ? Il a beaucoup de choses en lui, il ressent des notes discordantes et il croit qu'il doit aller au-delà. Bien sûr, il projette les mêmes choses sur vous en les magnifiant.
Mais selon moi, seule une personne qui s'est acceptée et qui dans son acceptation a accepté le monde entier, est une personne sainte. Pour moi, cet état d'âme est celui de la sainteté : l'état d'acceptation totale. Et cela guérit, c'est thérapeutique. Être simplement avec quelqu'un qui vous accepte totalement est thérapeutique. Cela vous guérira.
jeudi 13 octobre 2011
Les Clefs du Royaume : une vision non-duelle des enseignements de Jésus
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vendredi 7 octobre 2011
Personnellement impersonnels
Je suis, nous sommes, personnellement impersonnels
en tout lieu et tout temps en même temps
par David Ciussi
en tout lieu et tout temps en même temps
par David Ciussi
Article paru dans le n°101 de la revue 3eme Millénaire
L'humain qui oriente son intelligence vers son identité originelle explore le parfum de toutes les beautés, sa personnalité est généreuse, ludique et inventive.
Il aime à en perdre la réaction.
Sa présence dans le monde n’alourdit pas le papillon dans son envol, il est plus que le papillon, il est l’esprit du vol. Sa vie explore le glorieux quotidien dans le temps du commencement où tout est visible et invisible en même temps…
Chaque enfant porte en lui l’enchantement et la joie illimitée du miracle d’exister, car la vie, sa vie, ensemence le voyage dans lequel tout est possible. Il est l’expression libre de toutes les potentialités qui créent le monde dans chaque instant. Cet humain est le spectateur ému, admiratif et unifié du monde qui s’invente sous ses yeux. Il en est le spectateur, la scène et le spectacle. Il ne se sent pas séparé de ce principe créateur. Pollénisations douces et semences fécondes le nourrissent du nectar de tous les fruits, il est le fruit de l’univers et de la vie qui passe de vie en vie : « j’existe » est son nom…
Pour chacun d’entre vous, votre prénom est le mot de passe qui vous permet d’explorer l’espace-temps de votre aventure terrestre et bénie. Des milliers d’étoiles, de super nova, de galaxies vous ont patiemment accouché pour que vous existiez dans cet instant terrestre et bien personnel… En êtes-vous ému ? L’avez-vous oublié ? Ou êtes-vous en sommeil comme un réveil possible…
Question : Alors que se passe-t-il quand on l’a oublié !?
Eh bien, on se préoccupe des obstacles sans s’apprécier soi-même les franchissant !
L’humain identifié à son personnage est hypnotisé par ses difficultés et ses fautes… Il souffre dans ses sentiments, craint ses pensées et doute de ses actions. Il nourrit la peur de l’inconnu, du vide et des autres. Son amour pour la vie se réduit à posséder, dominer et contrôler. Sa capacité à vivre l’instant présent est voilée par ses projections, ses croyances aux nombreux au delà. La compréhension de son existence se fait par la mémoire, l’analyse et la gestion du quotidien. Son intelligence est peu orientée vers l’esprit de la découverte alors qu’elle était si vivante pendant son enfance. Il n’est plus le héros de sa propre vie. Il est devenu sérieux, responsable-coupable et se sent souvent en échec. Les lois religieuses, morales et sociales l’obligent à se soumettre à une conscience collective désorientée. L’école de la « re-connaissance » de la conscience est peu développée. L’éducation de son origine intemporelle et illimitée n’est pas favorisée.
Comme vous le constatez le paradis est en chantier… (rires)
Etudier l’ombre projetée par le personnage sur un mur comme connaissance de soi-même renforce le décalage, retarde la saisie jaillissante de son intériorité.
Question : êtes-vous tombé dans « la potion magique d’Astérix » ou étiez-vous avant identifié au personnage ?
Je suis toujours identifié à la trace-héritage de mon ancien personnage mais, en même temps, je goûte à ce nectar intemporel à volonté (vous connaissez ma réputation de gourmand… (rires) ) Je vous remercie d’orienter notre discussion dans cette direction cela va me permettre de vous apporter des précisions « humaines ».
Je n’ai pas de critiques, d’évaluations ou de regrets d’avoir été ce personnage « chercheur » et c’est avec humilité et tendresse que je repense à lui, qui, avec ses capacités et son intelligence du moment, essayait avec courage et témérité de vivre en conscience dans les épreuves du quotidien.
Cette synthèse entre les chemins illusoires et réels m’a permis de connaître et de structurer des modèles pédagogiques de la conscience à la fois, humanistes, pratiques et applicables dans le quotidien des relations humaines, car n’est-ce pas là l’essentiel…
Ces apprentissages sont respectueux mais exigeants car l’identification mécanique à « l’image –moi ombre » est aussitôt vue… le cordon ombilical avec cette image-moi est coupé, une nouvelle exploration vers le sujet originel est possible hors des limites autocloses ou labyrinthiques de la pensée mentale. Alors une nouvelle personnalité plus impersonnelle ou universelle peut s’exprimer dans ce temps présent.
Question : Quelle est la différence entre utiliser ses habitudes-mémoire et s’inscrire dans la personnalité de l’instant présent ?
Nous fonctionnons tous avec des appris ou des mécanismes de survie.
Nos autoroutes neuronales se potientialisent mais aussi nous donnent des habitudes-mémoire au fur et à mesure que nous grandissons. Dans la voie spirituelle, un nouveau lien avec ce qui est universel est à découvrir afin de trouver le « rajeunissement », de notre personnalité prisonnière de ses mécanicités. Cette nouvelle personne s’ouvre à une identité singulière conciliante avec de moins en moins de réactions égocentrées.
Elle sait « aimer à en perdre la réaction ». Cette base spirituelle est un fondement à toute nouvelle orientation de notre intelligence englobant l’acceptation du quotidien. C’est l’exploration apaisée, lucide, des dérivations de l’image-moi et de la connaissance précise des mécanicités instinctives, émotionnelles et mentales. Cela se met en place en même temps que l’augmentation de notre potentialité spirituelle, créatrice, ludique, illimitée et infinie. Cette auto-connaissance de la « vieille branche laissant passer les bourgeons du printemps » nous permet de quitter plus simplement ces « vieilles images-moi » en toute sécurité.
Dans les bras affectueux d’expériences de conscience nouvelles, nous serons portés à découvrir de nouvelles autoroutes neuronales qui vont nous offrir une perspective relationnelle plus englobante comme un espoir immédiat d’une humanité nouvelle, nouvelle potentialité individuelle à ensemencer la paix. La voie globale est au milieu de ce qui est impersonnel et personnel et non l’un contre l’autre.
« Je suis - nous sommes » est notre identité universelle et originelle qui se déploie dans un espace-temps où tout est accepté et réinventé sans résignation ou indifférence.
La pédagogie issue des lois de la conscience surfe et unifie notre présence à cette créativité illimitée, joyeuse et infinie qui fabrique le monde sous nos yeux, nous inclus dans notre personnalité impersonnelle.
« Soudain, l'atmosphère de mon âme change, se dilate et fuse dans toutes les directions…comme montée sur une fusée accélérant infiniment… je traverse l'espace temps ! Puis, la fusée s’immobilise dans un vol englobant toutes les distances. . Je suis ici et partout simultanément, voyageur immobile sur la ligne de départ ayant fait le tour de l'univers infini… Etrange et merveilleux sentiment d’être simultanément présent, partout, sans avoir bougé ! Qui… suis-je… je suis une implosion et une explosion simultanée de mon identité, bien plus présent et réel que ce que je croyais être auparavant. Un silence harmonique et vibrant d’avant les langues humaines me parle "Je suis tout cela" lien et lieu de filiation, avant la matière et en même temps que le monde relatif, je suis aimé, tout est en moi… « Moi = vie = mort = espace-temps » tout est effacé ! Je suis le passé, le futur et le présent : conscience…intemporelle ! Ouah ! Je vois les processus pédagogiques… Quelle découverte ! … « Au centre des lois du monde relatif et humain sont les lois de l'amour et de la conscience... ». Inexplicablement, je… me… sens… profondément… calme… apaisé… serein… simple… centré… humble… modeste... Je suis bouleversé face à l’incroyable pédagogie que porte cet événement, et la vie continue silencieuse, illimitée, passant de vie en vie, de forme en forme… je suis le premier et le dernier souffle… simultanément, dans toutes les vies, et je me dis, « Je suis, nous sommes personnellement impersonnel en tout lieu et en tout temps en même temps infiniment ».
Il aime à en perdre la réaction.
Sa présence dans le monde n’alourdit pas le papillon dans son envol, il est plus que le papillon, il est l’esprit du vol. Sa vie explore le glorieux quotidien dans le temps du commencement où tout est visible et invisible en même temps…
Question : portons-nous tous en nous cet héritage ?
Chaque enfant porte en lui l’enchantement et la joie illimitée du miracle d’exister, car la vie, sa vie, ensemence le voyage dans lequel tout est possible. Il est l’expression libre de toutes les potentialités qui créent le monde dans chaque instant. Cet humain est le spectateur ému, admiratif et unifié du monde qui s’invente sous ses yeux. Il en est le spectateur, la scène et le spectacle. Il ne se sent pas séparé de ce principe créateur. Pollénisations douces et semences fécondes le nourrissent du nectar de tous les fruits, il est le fruit de l’univers et de la vie qui passe de vie en vie : « j’existe » est son nom…
Pour chacun d’entre vous, votre prénom est le mot de passe qui vous permet d’explorer l’espace-temps de votre aventure terrestre et bénie. Des milliers d’étoiles, de super nova, de galaxies vous ont patiemment accouché pour que vous existiez dans cet instant terrestre et bien personnel… En êtes-vous ému ? L’avez-vous oublié ? Ou êtes-vous en sommeil comme un réveil possible…
Question : Alors que se passe-t-il quand on l’a oublié !?
Eh bien, on se préoccupe des obstacles sans s’apprécier soi-même les franchissant !
L’humain identifié à son personnage est hypnotisé par ses difficultés et ses fautes… Il souffre dans ses sentiments, craint ses pensées et doute de ses actions. Il nourrit la peur de l’inconnu, du vide et des autres. Son amour pour la vie se réduit à posséder, dominer et contrôler. Sa capacité à vivre l’instant présent est voilée par ses projections, ses croyances aux nombreux au delà. La compréhension de son existence se fait par la mémoire, l’analyse et la gestion du quotidien. Son intelligence est peu orientée vers l’esprit de la découverte alors qu’elle était si vivante pendant son enfance. Il n’est plus le héros de sa propre vie. Il est devenu sérieux, responsable-coupable et se sent souvent en échec. Les lois religieuses, morales et sociales l’obligent à se soumettre à une conscience collective désorientée. L’école de la « re-connaissance » de la conscience est peu développée. L’éducation de son origine intemporelle et illimitée n’est pas favorisée.
Comme vous le constatez le paradis est en chantier… (rires)
Question : Je reconnais bien ce que vous dites, mais par quel artifice cela est-il possible ?
Etudier l’ombre projetée par le personnage sur un mur comme connaissance de soi-même renforce le décalage, retarde la saisie jaillissante de son intériorité.
Question : êtes-vous tombé dans « la potion magique d’Astérix » ou étiez-vous avant identifié au personnage ?
Je suis toujours identifié à la trace-héritage de mon ancien personnage mais, en même temps, je goûte à ce nectar intemporel à volonté (vous connaissez ma réputation de gourmand… (rires) ) Je vous remercie d’orienter notre discussion dans cette direction cela va me permettre de vous apporter des précisions « humaines ».
Je n’ai pas de critiques, d’évaluations ou de regrets d’avoir été ce personnage « chercheur » et c’est avec humilité et tendresse que je repense à lui, qui, avec ses capacités et son intelligence du moment, essayait avec courage et témérité de vivre en conscience dans les épreuves du quotidien.
Cette synthèse entre les chemins illusoires et réels m’a permis de connaître et de structurer des modèles pédagogiques de la conscience à la fois, humanistes, pratiques et applicables dans le quotidien des relations humaines, car n’est-ce pas là l’essentiel…
Ces apprentissages sont respectueux mais exigeants car l’identification mécanique à « l’image –moi ombre » est aussitôt vue… le cordon ombilical avec cette image-moi est coupé, une nouvelle exploration vers le sujet originel est possible hors des limites autocloses ou labyrinthiques de la pensée mentale. Alors une nouvelle personnalité plus impersonnelle ou universelle peut s’exprimer dans ce temps présent.
Question : Quelle est la différence entre utiliser ses habitudes-mémoire et s’inscrire dans la personnalité de l’instant présent ?
Nous fonctionnons tous avec des appris ou des mécanismes de survie.
Nos autoroutes neuronales se potientialisent mais aussi nous donnent des habitudes-mémoire au fur et à mesure que nous grandissons. Dans la voie spirituelle, un nouveau lien avec ce qui est universel est à découvrir afin de trouver le « rajeunissement », de notre personnalité prisonnière de ses mécanicités. Cette nouvelle personne s’ouvre à une identité singulière conciliante avec de moins en moins de réactions égocentrées.
Elle sait « aimer à en perdre la réaction ». Cette base spirituelle est un fondement à toute nouvelle orientation de notre intelligence englobant l’acceptation du quotidien. C’est l’exploration apaisée, lucide, des dérivations de l’image-moi et de la connaissance précise des mécanicités instinctives, émotionnelles et mentales. Cela se met en place en même temps que l’augmentation de notre potentialité spirituelle, créatrice, ludique, illimitée et infinie. Cette auto-connaissance de la « vieille branche laissant passer les bourgeons du printemps » nous permet de quitter plus simplement ces « vieilles images-moi » en toute sécurité.
Dans les bras affectueux d’expériences de conscience nouvelles, nous serons portés à découvrir de nouvelles autoroutes neuronales qui vont nous offrir une perspective relationnelle plus englobante comme un espoir immédiat d’une humanité nouvelle, nouvelle potentialité individuelle à ensemencer la paix. La voie globale est au milieu de ce qui est impersonnel et personnel et non l’un contre l’autre.
« Je suis - nous sommes » est notre identité universelle et originelle qui se déploie dans un espace-temps où tout est accepté et réinventé sans résignation ou indifférence.
La pédagogie issue des lois de la conscience surfe et unifie notre présence à cette créativité illimitée, joyeuse et infinie qui fabrique le monde sous nos yeux, nous inclus dans notre personnalité impersonnelle.
« Soudain, l'atmosphère de mon âme change, se dilate et fuse dans toutes les directions…comme montée sur une fusée accélérant infiniment… je traverse l'espace temps ! Puis, la fusée s’immobilise dans un vol englobant toutes les distances. . Je suis ici et partout simultanément, voyageur immobile sur la ligne de départ ayant fait le tour de l'univers infini… Etrange et merveilleux sentiment d’être simultanément présent, partout, sans avoir bougé ! Qui… suis-je… je suis une implosion et une explosion simultanée de mon identité, bien plus présent et réel que ce que je croyais être auparavant. Un silence harmonique et vibrant d’avant les langues humaines me parle "Je suis tout cela" lien et lieu de filiation, avant la matière et en même temps que le monde relatif, je suis aimé, tout est en moi… « Moi = vie = mort = espace-temps » tout est effacé ! Je suis le passé, le futur et le présent : conscience…intemporelle ! Ouah ! Je vois les processus pédagogiques… Quelle découverte ! … « Au centre des lois du monde relatif et humain sont les lois de l'amour et de la conscience... ». Inexplicablement, je… me… sens… profondément… calme… apaisé… serein… simple… centré… humble… modeste... Je suis bouleversé face à l’incroyable pédagogie que porte cet événement, et la vie continue silencieuse, illimitée, passant de vie en vie, de forme en forme… je suis le premier et le dernier souffle… simultanément, dans toutes les vies, et je me dis, « Je suis, nous sommes personnellement impersonnel en tout lieu et en tout temps en même temps infiniment ».
mercredi 5 octobre 2011
KIYOKI KOKORO, le Chant de la Paix du Coeur
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